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Un château de neige érigé par un citoyen

Les joies de l’hiver à Vaudreuil-Dorion

durée 18h00
22 février 2021
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C’est dans le secteur des Chenaux, à Vaudreuil-Dorion, que Gilles Boulay travaille depuis la mi-janvier sur un château pas comme les autres. Discussion avec un citoyen amoureux de l’hiver. 

Entièrement bâtie à la main, la sculpture détonne dans la rue paisible du quartier. C’est en mélangeant la neige avec de l’eau que Gilles Boulay parvient à construire cette structure glacée d’une hauteur approximative de deux mètres, et ce sans la figurine au sommet. 

M. Boulay, âgé de 61 ans, est originaire d’un petit village de la Gaspésie où il a appris la technique qu’il utilise. « Il y avait beaucoup de familles qui faisaient des structures de neige pendant un carnaval. Au primaire, j’avais fait une sculpture et j’avais gagné le septième prix dans le village », dit-il en riant. 

Selon lui, le tout nécessite un parfait mélange d’eau et de neige pour pouvoir ériger des parties plus complexes comme des escaliers suspendus en hauteur. 

Un projet père-fille

« J’ai toujours aimé l’hiver et joué dans la neige. J’ai montré ça à mes enfants aussi. Quand ils étaient jeunes, je leur faisais des châteaux de neige », témoigne-t-il. Toutefois, M. Boulay avait arrêté d’en faire pendant l’adolescence de ses filles jusqu’à ce que l’une d’entre elles lui revienne récemment avec l’idée. 

Après la première bordée de neige de l’année, ils ont construit un igloo dans leur cour arrière où sa fille a couché quelques nuits avec des chandelles. Peu après est arrivée l’idée du château. « On s’amuse, et des fois elle vient m’aider, on jase », se réjouit-il. Cette dernière lui donne un coup de main quand elle en a la chance. 

M. Boulay travaille donc sur le projet à temps perdu depuis la mi-janvier et prévoit le terminer dans les prochaines semaines. Il ne lui reste qu’un faux portail à faire à l’avant et il souhaiterait ajouter une tour, mais le tout demeure complètement improvisé. 

« C’est un projet de longue haleine et quand je vais finir, il va commencer à fondre », indique-t-il. M. Boulay adore être à l’extérieur, et ce tout particulièrement cette année. « Avec la COVID en plus, on ne peut pas faire grand-chose, ça fait passer le temps. On joue dans la cour et au moins on est dehors à prendre du soleil », conclut-il. 

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