Manifestation à la gare de Vaudreuil
« Les demandes patronales sont littéralement une claque au visage pour les enseignants. » - Matt Wilson
Une vingtaine d’enseignants et enseignantes des écoles Forest Hill, Evergreen, Westwood, Birchwood, St-Patrick et même de McDonald ont manifesté, le mercredi 26 février sur le quai de la gare de Vaudreuil. Révision du nombre d’élèves par classe, diminution des services aux élèves en difficultés, atteinte à l’autonomie des enseignants; ce ne sont que quelques exemples des points revendiqués par les enseignants de la Commission scolaire Lester-B-Pearson.
« Nous sommes une vingtaine ici à Vaudreuil, mais nous avons des équipes dans cinq autres stations de train, d’ici jusqu’à Verdun », explique Matt Wilson, président du syndicat des enseignants de la Commission scolaire Lester-B-Pearson, en entrevue avec Néomédia. « Nous manifestons aujourd’hui afin d’informer la population sur la réalité que vivent les enseignants. Nous voulons faire connaître aux gens les enjeux auxquels nous faisons face. »
Rappelons que l’ensemble des enseignants du Québec sont actuellement en négociations. « Notre convention collective viendra a échéance en mars prochain et jusqu’à maintenant, on ne voit rien dans les offres du côté patronales qui nous convient », ajoute le président.
Des offres patronales jugées méprisantes
« Les demandes patronales sont littéralement une claque au visage pour les enseignants », indique Matt Wilson. Malgré les nombreuses revendications des enseignants et enseignantes, le gouvernement quelque 91 pistes de solution qui, selon M. Wilson ne font aucun sens. « Le gouvernement veut revoir le nombre d’élèves par classe, réduire le personnel de soutien, allongement de la journée de travail, plus de temps de présence à l’école et j’en passe. C’est réellement une atteinte à l’autonomie des enseignants », poursuit le président.
De leur côté, les enseignants demandent de réduire le nombre d’élèves par classe, d’augmenter les services pour les étudiants en difficultés et un ajustement de salaire. « Au Québec, nous sommes les moins bien payés de tout le pays. Nous demandons une augmentation de 8% ce qui nous permettrait d’au moins atteindre la moyenne canadienne », indique M. Wilson.
Les différents rassemblements tenus le 26 février dans différentes régions n’étaient qu’une première action. « Nous allons nous rencontrer au mois de mars et nous lancerons une deuxième ronde d’actions. Il est certain que nous allons continuer de manifester », conclut Matt Wilson.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.