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« C’est le fun de voir les photos que l’on fait pour notre propre plaisir sont appréciées au niveau international.»

Le photographe Stéphane Larivière primé au concours international UMENCIA

durée 18h00
3 juin 2025
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Par Félix Sabourin, Journaliste

Le photographe professionnel Stéphane Larivière, établi dans la région de Vaudreuil-Soulanges, s’est illustré au concours international UMENCIA, un événement qui réunit des photographes de partout dans le monde.

 Il a décroché la première place dans la catégorie portrait lors de la deuxième édition de ce concours jugé par un panel de maîtres photographes internationaux.

« Les juges sont des panélistes internationaux, ils viennent de la France, de l’Angleterre, du Mexique, ce sont des maîtres photographes de partout au monde qui jugent des photos. »

Il s’agissait de la deuxième édition de ce concours, auquel Stéphane Larivière avait également participé l’année précédente.

« L’an passé j’ai envoyé quelques photos, j’ai obtenu des trophées et des médailles. L’an dernier j’ai gagné dans une catégorie qui me tient beaucoup à cœur. Il s’agissait d’un mélange entre un portrait et une illustration, les organisateurs ont appelé ça illustration conceptuelle. J’avais aussi remporté deux autres catégories aussi. »

Une carrière bien établie

Photographe de profession depuis 35 ans, Stéphane Larivière participe à des compétitions depuis plusieurs années, tant au niveau provincial que national, dans différentes associations professionnelles.

Cette année, il a été couronné lauréat dans la catégorie portrait, grâce à une photo de son chat. « C’est mon chat que j’avais photographié pour le plaisir, qui m’a fait gagner la catégorie cette année. C’est le fun de voir les photos que l’on fait pour notre propre plaisir sont appréciées au niveau international. »

Une inspiration puisée dans le quotidien

Stéphane Larivière trouve son inspiration dans les situations de tous les jours, et surtout dans son travail avec les enfants, qui nourrit ses illustrations conceptuelles.

« J'en ai une qui s’appelle terreur nocturne. Je me suis penché sur comment l’enfant qui vit ce genre de peur là voit ça et j’essaye de mettre ça en image. »

Les contes pour enfants sont également une source importante de création, bien qu’il veille à toujours proposer une approche originale. « Cette année dans ma collection, j’avais la petite fille aux allumettes, qui est une photo de ma fille. »

Il mentionne aussi s’inspirer de l’actualité ou de ses propres réflexions.

« Parfois, une inspiration peut arriver sans avoir pris un moment de réflexion, mais habituellement, j'essaye de réfléchir sur un thème, je fais des recherches sur internet, je regarde des images pas pour faire la même chose, mais vraiment pour faire les choses différemment. »

Il lui arrive souvent de réaliser des croquis pour planifier ses images.

« Je dessine sur mes boards, avec mon diagramme d’éclairage. Je fais la planification de la photo, les costumes, les modèles, etc. »

Une approche méticuleuse

Pour les compétitions, chaque photo est soigneusement pensée et mise en scène.

« La photo est déjà pensée, je fais plusieurs prises, mais toujours autour de l’image imaginée sur papier. Pour avoir la bonne expression, des fois je vais faire plusieurs prises, c’est vraiment du jeu. J’en prends une trentaine, on change les expressions du visage, on regarde dans la caméra, hors champs et de là, je choisis la meilleure photo en fonction de ce que l’on veut. »

Le rôle de la postproduction

La retouche joue un rôle important dans la finition des images destinées aux concours.

« Pour une photo de compétition, c’est toujours beaucoup plus poussé qu’une photo prise au quotidien. Le but c’est de créer un impact visuel, on doit sentir quelque chose en la regardant, dès les premières secondes. » explique Stéphane. « Après ça, il y a la technique et d’autres facteurs qui sont pris en compte, mais si à la base il n’y a pas d’impact, la photo ne gagnera pas de prix. »

Le temps de postproduction varie d’une image à l’autre, mais demeure une étape essentielle du processus. « Des fois, jusqu'à deux heures et des fois c’est juste de mettre un filtre ou une texture, ajuster les contrastes. Je dirais en moyenne, environ une heure. »

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