Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

La jeune femme de 20 ans étudie dans une université anglophone

Gabrielle Larouche: une passionnée d'art qui n'a pas peur de sortir de sa zone de confort

durée 18h00
10 juillet 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Marie-Claude Pilon
email
Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

C'est à l'école primaire que Gabrielle Larouche, artiste résidente de Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, découvre son potentiel artistique. En 2024, âgée de 20 ans, la native de Vaudreuil-Soulanges participe à l'exposition itinérante Contamination culturelle. Néomédia a pu s'entretenir avec l'amoureuse des arts...et des défis. 

La jeune femme n'a pas peur de sortir de sa zone de confort. La preuve? Après avoir complété son primaire et son secondaire dans sa langue maternelle, le français, elle a décidé d'étudier l'art à l'Université Concordia, un établissement scolaire anglophone de Montréal. 

« Je suis présentement en vacances scolaires, mais je vais reprendre mes études dès cet automne. J'ai terminé, dans les dernières semaines, ma première année comme étudiante au baccalauréat en arts visuels avec majeure en peinture et dessin. Je travaille pour la saison estivale au Musée des métiers d'arts du Québec où j'organise des ateliers artistiques avec des familles. L'art a toujours fait partie de ma vie. J'ai commencé à l'école secondaire du Chêne-Bleu de Pincourt en Arts-Études et ensuite en Arts visuels au Cégep du Vieux-Montréal. Par la suite, je voulais améliorer mon anglais, et par le fait même, sortir de ma zone de confort. C'est pourquoi j'ai opté pour l'Université Concordia pour la suite de mon parcours scolaire», confie-t-elle d'entrée de jeu. 

Inspirée par sa région 

Malgré le fait qu'elle se rende dans la métropole au quotidien pour ses études, Gabrielle Larouche demeure très attachée à son patelin natal et à sa région. C'est d'ailleurs un havre de paix qui l'a inspiré pour son oeuvre réalisée dans le cadre de Contamination culturelle. 

« Le thème de l'édition 2024 est Les couleurs de Vaudreuil-Soulanges. J'avais vraiment envie de mettre en images un endroit significatif pour moi. Il y a beaucoup d'endroits où je me sens bien dans la région et qui m'inspirent. J'ai choisi Le Quai Brideloup, un lieu paisible que je visite souvent à pied ou en vélo en raison de sa proximité avec mon domicile. Je voulais le faire découvrir aux gens qui verront l'exposition.» 

Un coup de coeur pour le projet Contamination culturelle 

En dépit de son jeune âge, Gabrielle Larouche a déjà participé à quelques expositions artistiques dans le passé. 

Comment a-t-elle découvert Contamination culturelle? « J'ai vu l'appel de projets lancé par le Conseil des arts et de la culture de Vaudreuil-Soulanges (CACVS) sur les réseaux sociaux. Ce qui m'a plu, c'est le fait que l'exposition se déplace sur le territoire et qu'elle est collaborative dans le sens où dix artistes au total y prennent part. On peut voir ce que la thématique a inspiré aux autres. C'est très intéressant. J'ai découvert des artistes que je ne connaissais pas et j'espère que ce sera le cas pour les gens qui la verront.» 

La toile qu'elle a créée pour cette démarche itinérante est d'un format 12X12 et a nécessité une quinzaine d'heures de travail sur plusieurs jours. « C'est une toile à l'huile ce qui est différent de l'acrylique, un médium avec lequel j'ai beaucoup peint dans le passé. J'ai exploré l'huile lors de ma dernière session d'université et je voulais faire quelques tests. Il faut être patiente quand on utilise ce médium, car ça prend plus de temps pour sécher et il faut être conscient que la couche du dessus va se lier à celle du dessous, ce qui peut changer la texture et l'apparence de la toile.» 

Quel conseil donnerait-elle à quelqu'un qui veut se lancer dans le domaine des arts? « Il faut arrêter de penser que l'art ne rapporte pas d'argent à la personne qui le pratique. Il y a toutes sortes de façon de réussir avec l'art: le monde du spectacle, les musées, l'enseignement, la publicité, des comités ou même pour le plaisir. L'art est partout alors il y a toujours un moyen de se lancer sans tomber dans le vide. Si on le veut vraiment, on peut trouver la manière de faire profiter de son art aux gens», conclut-elle avec sagesse. 

À lire également: 

-  Deux expositions itinérantes débarquent à Vaudreuil-Dorion, Saint-Zotique, L'Île-Perrot et Rigaud cet été

- Les terres ancestrales africaines à l'honneur au Théâtre de l'île Perrot

- Le CACVS récompense des finissants-artistes

- L'exposition Vacances en art est de retour à la Bibliothèque Marie-Uguay

- Diane Collet expose au Cafexo jusqu'à la fin juillet 

 

 

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Retour en images sur le Festi-Bières du Suroît

Le Festi-Bières du Suroît tient sa neuvième édition cette fin de semaine, soit de ce vendredi 13 au dimanche 15 juin au parc Delpha-Sauvé, à Salaberry-de-Valleyfield. Organisé par l’Association pour les personnes ayant une déficience intellectuelle du Suroît (APDIS), l’événement vise à soutenir l’amélioration des conditions de vie des personnes ...

Publié hier à 10h00

Le cirque débarquera au parc Saddlebrook de Saint-Lazare le 21 juin

Le Comité des Fêtes du 150e de la Ville de Saint-Lazare invite à les petits et grands intéressés à vivre se laisser en mettre plein la vue ce samedi 21 juin. Une grande fête familiale éclatante sous le thème magique du cirque se tiendra de 15h à 20h au parc Saddlebrook.  La journée remplie d’activités qui sauront plaire à tous, telles que des ...

Publié hier à 8h00

Quoi faire en fin de semaine dans la région de Vaudreuil-Soulanges - Valleyfield?

Voici quelques suggestions d'activités communautaires, culturelles, récréatives et sportives qui se tiendront dans la région au cours de cette fin de semaine.  Samedi 14 juin:  Exposition de l'artiste Jacinthe Durand dans le cadre de l'édition 2025 TRACE Où: Pavillon Wilson de Coteau-du-Lac Quand: jusqu'au 24 juin Exposition Mon moi ...

app-store-badge google-play-badge