Juste à temps pour gâter maman pour la fête des Mères
Chant lyrique et harpe en vedette à la salle Pauline-Julien en mai
Le dimanche 7 mai sera l’occasion parfaite pour remercier maman à l’approche de la fête des Mères. Comment? En lui offrant des billets pour un spectacle unique présenté à la salle Pauline-Julien de Sainte-Geneviève, soit celui de Marianne Lambert, interprète lyrique et de sa comparse la harpiste Valérie Milot. Entrevue avec Marianne Lambert à près d’un mois de ce rendez-vous musical.
« Ce sera une occasion pour nous de marier voix et harpe, un instrument que l’on entend peu seul de cette façon. Le concert sera très intime et portera sur les chansons de la nuit, soit des moments très intimes de notre vie que l’on partagera avec le public présent. Parfois, la nuit, on est agité et fatigué le lendemain. C’est ce que notre musique va refléter. On va aussi introduire, au cours du spectacle, des pièces italiennes qui vont nous permettre de nous faire voyager sans sortir du Québec (rires). Ce sera un moment très intime », décrit Marianne Lambert, une des deux parties du duo de musiciennes qui prendra part à cette performance.
Un duo habitué de jouer ensemble
La seconde partie de cette paire est Valérie Milot, que sa collègue décrit comme la plus grande musicienne du Canada. « Je suis heureuse et privilégiée de pouvoir partager la scène avec elle. Nous avons tissé une belle complicité qui nous permet d’échanger ensemble pendant le spectacle. Nous avons vraiment décidé de produire un concert basé sur l’album pendant la pandémie. C’est cliché, mais c’est le cas. On voulait que le spectacle incorpore aussi des chansons d’opéra afin de faire voyager les gens qui viendraient nous écouter. Ça fait 12 ans que Valérie et moi on se connaît et on travaille ensemble. Notre amitié et notre complicité sont palpables », lance-t-elle.
La paire sera donc bien rodée comme on dit dans le métier lors de son passage à la salle Pauline-Julien. Tout récemment, les deux complices ont pris part à la série de concerts, L’amant jaloux, avec le bassoniste Mathieu Lussier. Le trio a fait la tournée des maisons de la culture en France avec ce spectacle qui mettait en vedette la voix, la harpe et le basson. On y raconte l’histoire d’un trio amoureux.
La harpe, un instrument au caractère particulier
Pourquoi mettre de l’avant la harpe, un instrument que l’on découvre peu en solo? « On trouve sa sonorité intéressante. On l’appelle la grande dame en raison de la stature imposante qui fait d’elle une tierce personne en soi. Ça prend toute une logistique pour la déplacer, mais c’est une chance unique de pouvoir travailler avec cet instrument à la sonorité extraordinaire qui est associé aux anges célestes. La harpe a beaucoup de caractère », informe-t-elle.
Dans le domaine musical, on décrit cet instrument comme ayant la même forme qu’un piano à queue, mais debout. « Pour en jouer, il faut maîtriser le pédalier, composé de sept pédales, soit une pour chaque corde. C’est impressionnant de voir quelqu’un en jouer de si près et Valérie le fait de façon magistrale. Toutes les pièces jouées sont évidemment adaptées pour cet instrument. »
Un coup de cœur pour le chant lyrique
Comment Marianne Lambert a-t-elle succombé au chant lyrique? « En fait, je dirais que je me suis fait avoir (rires). Je me suis inscrite en chant classique au Cégep de Trois-Rivières. À l’époque, c’était la seule option existante. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours chanté que ce soit du Céline Dion, du Lara Fabian, du Gilles Vigneault et bien d’autres. Puis, je me suis laissé prendre au jeu. Ma professeure Cécile Vallée a remarqué que j’avais du potentiel pour le chant lyrique et elle m’a montré un vidéo. Ça m’a beaucoup touché et j’ai décidé de prendre cette voix après avoir remporté plusieurs concours populaires », résume-t-elle.
Par la suite, l’interprète prend la direction de l’Université de Montréal pour y faire son bac avec Yolande Parent. Elle s’est rendue jusqu’à la maîtrise. « Depuis que j’ai choisi cette voix, je fais confiance à la vie. Je crois que ma mission est de démocratiser la musique classique et de la rendre accessible au plus grand nombre, Je n’ai pas de regrets », confesse-t-elle.
Est-ce que le chant lyrique est plus difficile que le chant pop ? « Sans rien enlever au second, le premier est plus demandant vocalement. C’est les Jeux olympiques de la voix si on veut faire une comparaison. Les gens vont le remarquer au concert. Ç’a demande une grande étendue vocale. Pour ma part, pour être en mesure de réussir cette gymnastique, je ne mange pas de sucre, j’essaie d’éviter les aliments qui provoquent des reflux gastriques, je me couche tôt et je fais des siestes avant les spectacles. Je suis un peu comme une gymnaste, je dois bien me réchauffer avant de présenter ma routine », image-t-elle.
En terminant, pourquoi faut-il aller voir ce concert? « Parce que c’est une musique qui touche, qui berce, qui fait rire et qui nous permet de nous évader, le temps de quelques heures. Il faut assister à un spectacle de musique classique au moins une fois dans sa vie. Ce n’est pas nécessaire d’être un fin connaisseur pour se joindre à nous. Il faut juste accepter de se laisser bercer. Nous n’avons eu que de bons commentaires jusqu’à présent », conclut-elle sur un ton invitant.
Le plus récent album du duo, sur lequel se base le spectacle, sera en vente sur place. Alors, pourquoi ne pas profiter du passage de ces deux artistes à la salle Pauline-Julien pour gâter maman à la fête des Mères.
Pour vous procurer vos billets: pauline-julien.tuxedobillet.com
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