18 musiciens, un couple de danseurs et deux interprètes réunis sur scène
C'est si bon...de danser!, le spectacle qui nous replonge dans les années 1940, 1950 et 1960

Par Texte commandité
L’émission radiophonique à succès C’est si bon, diffusée sur ICI MUSIQUE et animée par Claude Saucier, prend vie sur les différentes scènes des salles de spectacles de la province. Le 6 avril prochain, ce sera à la salle Pauline-Julien de Sainte-Geneviève que les intéressés pourront prendre part à un voyage mémorable dans le temps et la musique des années 1940 à 1960.
C’est sous la forme d’une soirée à grand déploiement que ce rendez-vous unique débarque sur les planches, à travers la province, dans une mise en scène de Joël Legendre. Le spectacle est présenté par la Salle Pauline-Julien et le Festival de la Voix.
« Le spectacle est basé sur l’émission radiophonique du même nom qui est diffusée les samedis soirs de 16h à 19h sur les ondes de Radio-Canada. Claude Saucier y fait revivre les classiques swing et populaires des années 1940, 1950 et 1960, allant de Dean Martin à Perry Como en passant par plusieurs autres. L’émission compte plusieurs adeptes et jouit d’excellentes cotes d’écoute », résume Ronald Di Lauro qui agit comme chef d’orchestre d’un ensemble d’une dizaine de musiciens qui prennent place sur scène dans le cadre de cette aventure qui se déplace de derrière le micro à sous les projecteurs.
À ses côtés, on retrouve Claude Saucier qui garde son rôle d’animateur et deux interprètes qui n'ont plus besoin de présentation, soit Sylvie Desgroseillers et Marc Hervieux. L’homme de radio partagera avec les spectateurs de nombreuses anecdotes sur les morceaux joués au cours de la soirée.
«Je suis à la fois heureux et excité de vivre cette expérience merveilleusement audacieuse, soit de transporter une émission de radio sur scène. Me retrouver face à ces milliers de paires d’oreilles qui m’écoutent à la radio depuis plus de 10 ans me remplit de joie », indique Claude Saucier.
Un couple de danseurs se greffent aussi aux musiciens et interprètes sur scène pendant les pièces instrumentales.
« Nous reproduisons l’émission de radio sur scène devant le public. Les chanteurs seront accompagnés par un orchestre de 18 musiciens qui auront pour mission de faire revivre les inoubliables mélodies de cette époque et l’ambiance des ballrooms », ajoute-t-il sur un ton invitant.
Le spectacle C’est si bon a fait son apparition sur les scènes de la province à l’automne 2019, mais a été ralenti par la pandémie. Après un passage au Casino de Montréal à l’hiver 2020, la troupe reprend la route pour faire résonner sa musique aux quatre coins du Québec jusqu’à la fin de 2024.
De Frank Sinatra, à Fernand Gignac en passant par des pièces instrumentales
Tout au long de la soirée, les spectateurs feront un saut dans le passé en revisitant les succès de la chanson francophone et anglophone, mais également des airs populaires revisités par le Big Band dirigé par M. Di Lauro.
« La présence de l’orchestre de 18 musiciens sur scène apporte réellement une sonorité unique aux chansons de Frank Sinatra ou Fernand Gignac et à tous les autres titres que l’on interprète au cours de la soirée. J’ai la chance de diriger un Big band, soit un groupe de musiciens qui jouent du saxophone, du trombone et de la trompette. C’est très rare de nos jours qu’on peut entendre un orchestre en direct, c’est une chance unique à saisir », confie celui qui est aussi trompettiste à ses heures.
Qui a fait le choix des chansons qui sont revisitées dans le spectacle? « C’est M. Saucier. Il est le mieux placé pour savoir lesquelles sont les plus populaires ou connues, et ce, tant pour la musique avec des paroles que celle instrumentale. De mon côté, le principal défi a été de trouver les partitions de tous les morceaux pour une formule Big Band. Certaines sont publiées, d’autres non. Il a fallu engager un musicien de l’orchestre pour le faire », précise M. Di Lauro celui qui dirige le Big Band de l’Université McGill depuis 35 ans et celui de l’Université de Montréal depuis 27 ans. Le 22 mars, il accrochera sa baguette pour de bon.
Diriger un Big Band, un défi?
Pour un musicien de carrière comme M. Di Lauro, est-ce un défi quotidien de diriger un Big Band? « Que ce soit, trois, trente-trois ou trois cents musiciens, c’est une question de timing. Il faut préparer la vitesse de la prochaine chanson pour que tous les musiciens commencent en même temps. Dans ce cas-ci, ce n’est pas vraiment un défi, car ce sont des musiciens professionnels qui connaissent bien la musique. Ils ont une bonne lecture à vue, donc ce n’est pas stressant », explique-t-il.
M. Di Lauro connaît aussi bien l'un des deux interprètes du spectacle pour avoir travaillé avec eux dans le passé. « J'ai participé au concert Symphonia Lanaudière avec Marc Hervieux. Les gens vont constater qu’on a beaucoup de plaisir ensemble et sur scène. »
En terminant, pourquoi faut-il aller à la salle Pauline-Julien le jeudi 6 avril prochain pour assister à ce spectacle? « Parce qu’en plus de voir un orchestre en direct sur scène, les jeunes et moins jeunes pourront apprécier cette musique qui a su perdurer à travers le temps. Elle existe depuis près de 100 ans et ça vaut la peine de la faire découvrir ou redécouvrir aux générations actuelles », conclut-il.
Pour assister au spectacle, on peut se procurer des billets au coût de 74 $ via ce lien.
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