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Il raconte son parcours professionnel dans cet ouvrage de 299 pages

Le Campivallensien André Bouthillier signe son premier livre Le goût du risque

durée 18h00
16 novembre 2022
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Véritable passionné d’histoire, André Bouthillier, qui a grandi à Salaberry-de-Valleyfield, a trouvé une belle façon de souligner ses 50 ans de carrière dans le domaine des communications : en signant le livre Le goût du risque. Dans cet ouvrage, il dresse le récit de son parcours professionnel excitant.

« Qu’est-ce qui m’a motivé à rédiger cet ouvrage? Mon amour pour l’histoire, mais aussi le fait que je prends beaucoup de notes au quotidien. Par exemple, quand je lis une biographie ou que j’exerçais le métier de journaliste. J’ai aussi accumulé plusieurs archives au fil des ans et j’avais envie de les partager avec le grand public », raconte l’ancien journaliste qui a aussi défendu les couleurs du Parti Québécois dans Soulanges à l’élection provinciale de 2012.

Sur la couverture du livre, on peut apercevoir l'ex-premier ministre René Lévesque, une des nombreuses personnalités politiques rencontrées par M. Bouthillier au fil de sa carrière. 

Une vie professionnelle bien remplie et marquée par le risque

M. Bouthillier qui occupe encore à ce jour le rôle de vice-président exécutif au Cabinet de relations publiques NATIONAL a toujours eu une vie enrichissante à tous les niveaux.

Dans son livre, celui qui a pris la plume pour les quotidiens Montréal-Matin, Le Devoir et Radio-Canada dresse le portrait très intéressant de l’évolution accélérée des communications et de la pratique du journaliste et des relations publiques.

Il a notamment été le témoin privilégié de plusieurs événements qui ont façonné l’histoire du Québec contemporain et qu’il raconte en détails dans son premier livre. Parmi ces grands moments marquants, on peut nommer la crise d’Octobre ou ses difficiles années passées à représenter Jeffrey Loria et à gérer la crise d’Oka, le conflit de Renée Simard avec sa sœur Nathalie, etc.  Saviez-vous que c’est M. Bouthillier qui a convaincu le premier ministre François Legault de se lancer en politique provinciale en 1998? C’est d’ailleurs l’une des anecdotes racontées dans Le goût du risque.

Quelle place occupe le risque dans la vie de l’homme? Une grande comme en témoigne le titre de son premier bouquin en carrière.

« Au cours de ma vie professionnelle, j’ai pris plusieurs risques. L'un d'eux a été d'accepter un emploi d’été au Montréal Matin en 1972-1973 à l’âge de 22 ans. Cette décision a changé ma vie. J’étudiais alors en journalisme et en politique à l’Université Laval de Québec et j’y suis reparti en septembre 1973 pour compléter mon cursus scolaire. Mon patron de l’époque a décidé de me réembaucher comme correspondant au journal. J’étais affecté à la couverture des activités de l’Assemblée nationale et des Nordiques et des Remparts de Québec. J’ai dû naviguer entre ce nouveau rôle et mes étude », résume-t-il.

À l'hiver de la même année, fort occupé par ses affectations politiques et diverses, M. Bouthillier abandonne ses études pour travailler à temps plein. Une décision qu'il n'a depuis jamais regrettée même si, à ce jour, il ne possède toujours pas de baccalauréat. « J'étais certain que les opportunités de travail allaient cesser après quelques années, mais ce ne fût pas le cas à mon grand bonheur. À l'aube des Jeux olympiques de 1976, j'ai été transféré à Montréal pour en assurer la couverture quotidienne. Les préolympiques de 1975 m’ont permis d’avoir un contact privilégié avec des athlètes qui deviendront les idoles des Jeux de Montréal, dont la gymnaste roumaine Nadia Comăneci et la nageuse est-allemande Kornelia Ender. Nous mangions à leurs côtés sans la présence d’agents de sécurité », évoque-t-il. 

Le second risque professionnel de M. Bouthillier est arrivé en 1977 lorsque le Montréal Matin décide de le transférer du département des nouvelles générales aux pages économiques et financières. « J'ai fini, à force de me renseigner et de poser des questions, par comprendre ce qu'est l'inflation, une récession ou encore comment analyser le taux de chômage. Cette expérience m'a permis de devenir recherchiste pendant deux ans à l'émission Consommateurs plus animée par Simon Durivage puis d'être engagé au Devoir pour la section Économie.» 

Après un détour d’un an en France au programme Journalistes en Europe, où il a obtenu un certificat, M. Bouthillier revient au Québec pour prendre un autre gros risque professionnel: délaisser le journalisme pour les relations publiques. Durant ce parcours, il travaillera d'abord pour le Groupe CGI, sera un des propriétaires du Cabinet de relations publiques NATIONAL et dirigera Optimum, la division de relations publiques de l’agence Cossette. Il prendra ensuite un autre risque en démarrant sa propre entreprise de communications avec son épouse et de la maintenir à flot pendant près de sept ans. Depuis 2013, il est de retour chez NATIONAL au poste de vice-président exécutif. 

Un autre des risques qu'il a pris dans les dernières années? Se lancer en politique provinciale dans l'espoir d'être à son tour élu à l'Assemblée nationale du Québec. Un souhait qui ne se réalisera malheureusement pas. Malgré tout, il conserve de bons souvenirs en politique et compte bien continuer de s'impliquer dans cette sphère, mais dans l'ombre d'un futur candidat. 

Un livre pour tous 

À qui s'adresse Le goût du risque? À tout le monde. Aux passionnés d'histoire et de politique, aux amoureux d'anecdotes, aux étudiants et à tous ceux qui sont curieux d'en apprendre plus sur l'homme et sur sa carrière. 

« Sans vouloir me vanter, je crois que ce livre est une leçon de vie et de résilience. Il démontre bien mon parcours dans une famille de six enfants dont le père était alcoolique et lui, l’aîné. Malgré cela, mon paternel a joué un rôle important dans ma vie. Comme photographe de presse et journaliste à Valleyfield puis à Montréal, il m’a donné la piqûre d’informer. Encore aujourd'hui, j'ai plusieurs archives chez moi qui lui appartiennent et une tonne de souvenirs en tête avec lui. J'espère que les gens liront mon livre en grand nombre et auront du plaisir à le faire et à se remémorer certains événements de l'histoire du Québec», conclut-il en admettant être à la recherche d'un sujet pour concrétiser un second projet d'écriture. 

Notons en terminant que l'auteur sera présent au Salon du livre de Montréal le 27 novembre prochain à 15h pour une séance de dédicaces. 

 

 

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