Salle Pauline-Julien
À la rencontre de l'artiste et l'humain Étienne Coppée le 14 octobre

Par Texte commandité
Faire sourire. Voilà l’objectif que veut atteindre le récipiendaire du prix coup de cœur de la Destination Chanson Fleuve de la Petite-Vallée en 2019, Étienne Coppée avec son nouveau spectacle Et on pleurera ensemble. Entrevue avec l’interprète qui sera de passage à la salle Pauline-Julien le 14 octobre pour partager son univers musical.
« Je suis très heureux de la façon dont le spectacle évolue chaque soir. Quelqu’un qui vient me voir plus d’une fois n’aura jamais le même spectacle devant lui. Mon objectif est d’être capable de m’affranchir de mes albums sur scène. J’aimerais être un peu comme Patrick Watson, c’est-à-dire de transporter les spectateurs dans un univers en soi quand je suis sur scène. Je veux que les gens viennent me voir sur scène pour moi et pour entendre et découvrir mes chansons », lance le principal intéressé au bout du fil.
Quelques instruments et des bons chums à ses côtés sur scène
Celui qui a remporté le grand prix de la 25e édition des Francouvertes au printemps 2021, s’accompagne sur scène avec une guitare, un piano, un ukulélé et ses meilleurs amis. « Ils me suivent depuis mes débuts. Flavie, ma meilleure amie et coloc, chantera avec nous sur scène pendant le spectacle. Je suis chanceux de pouvoir partager ma passion avec eux et que ce soit réciproque. Nous avons beaucoup de plaisir ensemble quand on se retrouve tous sur les planches et ça paraît. Je pense que le public passe un bon moment.»
À quoi peuvent s’attendre les spectateurs qui assisteront au spectacle d’Étienne Coppée ce 14 octobre? « Je veux recréer une ambiance de feu de camp sur scène. Un groupe d’amis, instruments à la main qui chante des chansons autour du même micro. Nous allons faire les chansons de l’album et du EP, mais aussi improviser avec les gens dans la salle. Les spectateurs pourront nous proposer des chansons et nous allons les jouer. Le spectacle est décomplexé, pas aussi structuré que certains autres. C’est ce que j’aime », raconte-t-il.
Selon le descriptif de Et on pleurera ensemble, on peut lire ceci : Étienne Coppée embarquera les spectateurs dans paisible croisière harmonique à travers un récit personnel. L’amitié côtoie la tristesse, la lumière, la nostalgie. C’est du soul, c’est du folk, c’est de la musique qui vient du cœur.
Il poursuit dans le même ordre d’idées. « Je suis mal à l’aise, en tant qu’artiste, d’être surélevé par rapport au public. Au final, nous sommes tous des humains dans la même salle. Je ne veux pas faire un spectacle conventionnel. Sur l’album, on retrouve plusieurs couches musicales, mais en show, c’est autre chose. On réussit à établir une belle connexion avec le public. J’ai même eu des témoignages à la fin de gens qui m’ont dit que ça leur a fait du bien et qu’ils ont passé un moment ressourçant. C’est ce que je vise », philosophe-t-il.
Cet été, l’artiste de 27 ans a livré sept spectacles en dix soirs. Malgré ce rythme effréné, il a apprécié l’expérience. « La proposition artistique mise en place dans le premier spectacle a bien évolué depuis. Je me suis surpris moi-même parfois. Nous avons réussi à créer une base solide, tout en continuant d’évoluer. Je pense que mon passé d’animateur de camp de jour et de joueur d’impro m’aide à tisser des liens avec le public et à me confier », mentionne-t-il.
La scène, l’endroit où il se sent le mieux
Comment Étienne Coppée a opté pour une carrière musicale? « Par hasard. La vie m’a amené là. À 27 ans, écrire et chanter sont ce que je sais faire le mieux au monde. Si on m’avait posé cette question il y a 5 ou 6 ans, je n’aurais pas su quoi répondre. J’étais dans une impasse et très perdu. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.»
Jusqu’en 2023, Étienne Coppée arpentera les routes de la province, du pays et du monde pour présenter son spectacle. « J’aimerais aussi écrire plus. Je suis très lent quand j’écris. Je prends rarement le temps de m’asseoir pour le faire. L’année 2021 a été assez occupée et j’ai dû composer avec beaucoup de changements dans ma vie, que ce soit professionnellement ou personnellement, dans un délai rapide. J’apprends encore à gérer la pression qui vient avec l’avancement de ma carrière et le fait que les gens paient maintenant pour me voir sur scène.»
Le reste de l’année 2023 sera donc plus calme pour le jeune homme qui travaillera aussi sur un album instrumental. Pour celui-ci, il ne se fixe pas de « deadline» artistique, laissant ainsi venir et aller l’inspiration. Ce projet mettra en lumière le piano, le ukulélé et des harmonies. « J’ai envie de me laisser guider par ce qui se passe en moi via plusieurs styles musicaux. Je veux évoluer et me laisser surprendre», conclut-il en soulignant que ce sont les relations humaines, familiales et amoureuses qui l’inspirent au quotidien.
Envie d'assister à cette soirée? Les billets sont disponibles au coût de 25 $ chacun. Pour s'en procurer ou pour plus d'informations, on peut se rendre sur le lien suivant: https://bit.ly/NEO-ÉtienneCoppée.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.