Mélanie Leclerc est finaliste aux Prix des libraires du Québec
Une bédéiste de Vaudreuil-Soulanges pourrait mettre la main sur un prix littéraire
La conceptrice, illustratrice et auteure de bandes dessinées Mélanie Leclerc, maman de trois enfants et commis à temps partiel à la bibliothèque de Pincourt, est l’une des finalistes aux Prix des libraires du Québec pour son oeuvre Temps libre. Entrevue avec la bédéiste qui pourrait aussi mettre la main prochainement sur deux autres prix.
Au moment d’écrire ces lignes, l’artiste qui a pour grand-père le célèbre Félix Leclerc voit son oeuvre Temps libre être en nomination pour le Prix BD des collégiens, en plus d’être dans la course pour le prix Joe-Shuster, catégorie «cartoonist».
Être finaliste? Déjà un bel accomplissement en soi
« J’ai appris ma nomination aux Prix des libraires la semaine dernière et je suis bien émue et surprise de voir ma 2e bande dessinée y être en nomination. Je suis très contente et je considère que de figurer parmi les finalistes est déjà un bel accomplissement en soi et ça me rend très fière », indique la principale intéressée au bout du fil.
Une thématique très près de la réalité
Sa plus récente oeuvre, tout comme sa première BD intitulée Contacts est publiée chez les Éditions Mécanique générale. « Temps libre est une œuvre intimiste et mélancolique. L’histoire raconte comment un rêve meurt ou peut se transformer en autre chose », résume-t-elle.
Elle poursuit en ajoutant que le récit compte peu de personnages et que ce qu’on y raconte est très proche d’elle et fortement inspiré du réel. « Tout le monde, dans son quotidien, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel, doit abandonner certains projets ou activités pour laisser place à d’autres. Le quotidien prend alors le dessus. C’est ce qu’on comprend dans Temps libre, c’est ce questionnement-là qui est à la base de mon écriture », précise-t-elle.
Les arts, une vocation pour Mélanie Leclerc
Tout comme sa première BD, Mme Leclerc a illustré, rédigé et imaginé le scénario de Temps libre entre ses obligations professionnelles et son quotidien de mère de famille chargé. « C’est un long processus qui, dans mon cas, s’est étendu sur quelques années. D’aussi loin que je me souvienne, les arts ont toujours fait partie de ma vie, mais ma première bande dessinée a vu le jour quand j’ai eu quarante ans (rires) ! Quand on est auteure, il y a une grande part des choses qui nous arrivent qu’on ne décide pas. Évidemment, ça prend du travail, mais le facteur chance ou (le hasard) est aussi très important. »
Une année 2022 importante pour l’auteure
Les prochains mois de l’année 2022 seront fastes pour l’auteure qui pourrait mettre la main sur trois prix. Celui du Prix des libraires du Québec où son oeuvre est en nomination dans la catégorie bandes dessinées volet adulte Québec connaîtra son apogée le 22 mai prochain.
C’est lors d’une soirée qu’elle saura si elle met la main sur une bourse de 3000$ et une oeuvre de l’artiste Louis-Georges L’Écuyer. « Ce que je trouve intéressant avec ce concours c’est que ce sont les librairies de la province qui déterminent le vainqueur. J’aime le processus de sélection et le fait qu’ils soient impliqués, mais surtout qu’ils aient aimé mon oeuvre et qu’ils la considèrent pour ce prix important. C’est plaisant de savoir que son travail plaît », conclut-elle.
Pour leur part, les prix Joe-Shuster sont décernés chaque année depuis plus de 15 ans par la Canadian Comic Book Creator Awards Association à des auteurs canadiens pour des œuvres publiées l’année précédente. C’est un jury qui détermine les gagnants.
Quant au Prix BD des collégiens, il n’offre pas de bourse aux auteurs sélectionnés, mais vise à encourager la lecture des ouvrages dans les Cégeps de la province. Ce sont les étudiants qui jugent et qui votent pour leur BD de l’année.
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