Histoire
Les archives des Sœurs de Sainte-Anne reviennent à la maison
Le Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, conjointement avec les Soeurs de Sainte-Anne, annonce qu’il procèdera sous peu à l’acquisition, par donation, de l’important fonds d’archives de la congrégation.
À la suite de plusieurs pourparlers concernant le sort des archives religieuses, le Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges a pris l’initiative d’entamer un dialogue avec l’administration générale de la communauté religieuse. Après une période de discussion, les deux parties en sont venues à la conclusion que le centre d’archives situé dans Vaudreuil-Soulanges était la solution qui allait de soi. « Le fonds d’archives des Sœurs de Sainte-Anne contient plus de 400 mètres linéaires de documents tels que des textes manuscrits et imprimés, des photographies, des affiches, des plans et des dessins », a laissé savoir, par voie de communiqué, l’administration du Centre d’archives.
De plus, considérant le déménagement prochain de centre d’archives, dans ses nouveaux locaux de Saint-Polycarpe, l’équipe de l’organisme « pense fortement qu’il est de son devoir d’accueillir ces précieuses pièces représentant l’histoire d’une communauté religieuse qui a beaucoup œuvré socialement dans le domaine de l’éducation. En plus de faire découvrir l’histoire religieuse d’une congrégation qui a son berceau à Vaudreuil, c’est notre histoire communautaire, sociale et scolaire qui est présentée par ces documents produits et reçus par les religieuses au fil du temps. Il faut donc les protéger et s’assurer que les générations présentes et futures soient au courant de leur présence et de leurs actions dans notre région et ailleurs. C’est un devoir de mémoire », ajoute l’administration.
Aux services de Vaudreuil-Soulanges
La communauté des Sœurs de Sainte-Anne a été fondée par Esther Blondin en 1850 à Vaudreuil. Devenue Mère Marie-Anne, la première supérieure de la congrégation est décédée en 1890 à Lachine et a été béatifiée par le pape Jean-Paul II en 2001. Son but premier était de remédier à la situation pitoyable des écoles rurales de son temps.
Encore aujourd’hui, les religieuses aident les jeunes dans leur quête de sens à la vie, non seulement au Québec, mais aussi dans l’Ouest canadien, aux États-Unis et en Haïti. Au cours des années, elles ont aussi œuvré en Alaska, au Japon, au Chili, et en Afrique, au Cameroun et en la République démocratique du Congo.
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