Un troisième recueil de poésie pour Marie-Belle Ouellet
Originaire de Matane, en Gaspésie et maintenant résidente de Vaudreuil-Dorion, Marie-Belle Ouellet lancera un troisième recueil de poésie avec Les Éditions David, le samedi 2 mai, à la maison Félix-Leclerc.
Maniant le poème en prose, Marie-Belle Ouellet poursuit ici, avec Le son friable de l’étreinte, sa quête de sens en convoquant l’identité féminine et son rapport à l’altérité. Une femme s’offre un espace où respirent l’être et le devenir. Il ne s’agit plus de fuir, mais de plonger dans un profond désenchantement.
Cette descente éclaire les voies qui l’accompagnent, les êtres qui la touchent, la mort latente qui la pousse à revivre malgré tout. Au fil de chaque poème, elle convainc que, malgré les craquements et la noirceur, il existe toujours un recommencement et de la lumière.
« La nuit, j’emmaillote les algues qui font de nous ce que nous sommes. J’accouche du givre bleu de l’hiver. Sans laisser de traces. Aucune. »
À compter de 14 h, l’artiste accueillera les friands de poésie et les curieux. Vin d’amitié, lecture de poèmes, échanges, dédicaces de sa nouvelle œuvre Le son friable de l’étreinte sont à l’horaire. L’entrée est libre pour tous, mais on conseille de réserver au plus tard le 30 avril auprès de Marie-Belle à [email protected].
Lauréate du prix Arcade pour sa suite poétique Nature morte, Marie-Belle a participé à plusieurs activités littéraires, dont le Festival international de poésie de Trois-Rivières. Elle est diplômée en études littéraires.
Un peu de ciel au bout d’une corde était son dernier recueil de poésie publié chez David en 2006. (JAP)
Source : Les Éditions David
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