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Par Centre prénatal et jeunes familles

La monoparentalité et ses défis : la vraie réalité

durée 08h00
27 juillet 2025
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Par Centre Prénatal et Jeunes Familles de Vaudreuil-Soulanges , Blogue

On parle souvent de la monoparentalité comme d’un défi. Et c’en est un. Un immense défi. Mais c’est difficile à expliquer tant qu’on ne le vit pas au quotidien. Ce n’est pas juste élever un enfant seul. C’est tout faire, tout gérer, tout porter, sans arrêt et sans relais.

Je suis maman monoparentale depuis la naissance de ma fille. Elle a deux ans et demi aujourd’hui et depuis ce jour-là, c’est moi. Juste moi. Pour tout. Je n’ai pas choisi d’être seule. J’ai choisi de ne pas être mal accompagnée.

Et entre les deux, il y a une énorme différence. Ce n’est pas parce que je voulais prouver que je pouvais tout faire seule, mais parce que je savais que rester dans une relation qui me vidait allait me coûter plus cher que d’affronter la vie par moi-même.

Soyons honnêtes : parfois, c’est vraiment difficile. Il n’y a jamais de pause. Pas de moment pour souffler. Pas de « Je vais dormir pendant que l’autre s’occupe du bébé ». Pas de « Prends une marche, je le gère ». Quand je suis malade, c’est moi. Quand je suis fatiguée, c’est moi. Quand la couche déborde, quand la garderie appelle et que je dois quitter le bureau pour aller la chercher… c’est encore moi. Je me lève le matin en pensant à ce dont ma fille a besoin et je me couche le soir en pensant à ce que j’ai oublié. Le mental roule tout le temps.

Les gens me disent souvent : « Je ne sais pas comment tu fais. » Je réponds que je ne sais pas non plus, parce que pour moi, c’est ma réalité. Je ne me pose même plus la question. Je fais ce que j’ai à faire, parce qu’il n’y a personne d’autre.

Ce qu’on voit moins, c’est la charge mentale constante, la solitude dans les décisions, le manque de reconnaissance, l’épuisement qu’on ne peut pas montrer parce que personne ne viendra prendre le relais si tu t’effondres.

Parfois, je pleure dans la salle de bain pour que ma fille ne me voie pas. Parfois, je mange debout, ou pas du tout. Parfois, je suis à bout, mais je continue quand même, parce que je n’ai pas le luxe d’arrêter.

Et malgré tout ça… je ne regrette rien. Parce que ma fille grandit dans un environnement calme, stable et rempli d’amour. Parce que je sais que je lui donne le meilleur de moi-même, même si c’est souvent avec les batteries à plat.

Je ne suis pas parfaite. Je suis présente. Et parfois, c’est déjà plus que suffisant. Je ne suis pas une superhéroïne. Je suis une maman monoparentale. Eh oui, c’est un rôle à temps plein, sans congé, sans pause dîner… mais rempli d’amour et de petites victoires.

Si toi aussi tu élèves ton enfant seul, sache que tu n’es pas seul à trouver ça dur. Tu as le droit d’être épuisé, découragé, frustré. Tu as aussi le droit d’être fier, même si personne ne te le dit assez souvent. Tu n’as pas besoin d’être parfait pour être un bon parent. Tu fais déjà tout ce que tu peux, et c’est énorme.

 

Roxan Rousseau, Adjointe administrative

 

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