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Par le Centre d'archives de Vaudreuil-Soulanges

Un héros de guerre bien de chez nous : Roland Brouillard

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29 juin 2025
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Par Centre d'Archives de Vaudreuil-Soulanges

Quarante jours après l’Armistice de la Première Guerre mondiale, le 22 décembre 1918, naît un petit bébé blondinet à Sainte-Justine-de-Newton. Lorsque Roland Brouillard vient au monde, son père Édouard venait tout juste d’être libéré de l’armée des conscrits. Édouard et son épouse Émilia Giroux se sont installés en campagne pour y vivre une vie paysanne paisible.

Le malheur viendra chambouler brutalement ces plans lorsque Émilia mourut subitement des suites d’une maladie. Le petit blondinet n’avait alors que deux ans. Édouard se remariera plus tard et Roland deviendra donc l’aîné d’une famille de 11 enfants.   

Il est un enfant et un adolescent fort curieux et surtout un être en quête d’une mission. Il s’intéresse rapidement aux exploits aériens qui s’organisent un peu partout dans le monde. La traversée de l’Atlantique d’Amélia Earhart, la tournée du Graf-Zeppelin Allemand et les exploits des pilotes français sont des sujets qui viennent le chercher au plus profond de lui. 

Rempli d’énergie, les sports, il en mange. Il excelle au hockey et au Collège Bourget lorsqu’il y fera ses études classiques, on le surnommera « la p’tite tempête ». C’est en 1939 qu’il termine ses études au collège. Fraîchement diplômé, les nouvelles d’outremer augurent très mal, le monde entier s’embrase, la Deuxième Guerre mondiale est commencée. Le jeune blondinet suit cela de très près, au fonds de lui, le désir de défendre sa patrie, le désir d’entrer dans l’aviation et parcourir le ciel et le goût de l’aventure le pousse vers une décision ultime pour la suite de sa vie. 

Durant les vacances d’été de 1940, il part avec deux camarades de Vaudreuil, soit Normand Goodhue et Gérald Castonguay, et vont s’enrôler à la caserne de la Royal Canadian Air Force, angle Bishop et Sainte-Catherine à Montréal. Après l’examen médical, ses deux compagnons sont acceptés comme techniciens alors qu’il est accepté comme aspirant pilote.

Il est intéressant de noter que le docteur de la caserne est René Charbonneau de Rigaud, un ancien du collège Bourget. Roland est considéré comme trop petit, il lui manque un pouce. Le docteur inscrit finalement un pouce de plus à la grandeur officielle de Roland, le tour est joué, il est aspirant pilote. 

Les trois braves se rencontrent au restaurant d’Ubald Larivée à Vaudreuil où ils rencontrent un groupe d’amis pour faire leurs adieux. Une jeep militaire vient les ramasser pour les amener à Valcartier pour commencer leur entraînement, avec eux comme bagage, seulement une brosse à dents. 

À Valcartier, il est surnommé, Lou, par un Américain qui s’y entraîne également. Lou fait référence au fameux champion du monde de poids moyen, le boxeur, Lou Brouillard. 

L’aspirant-pilote doit s’adapter rapidement à la langue anglaise, car elle est omniprésente dans l’armée. Il demande à être transféré dans une base militaire près de Québec où l’anglais est adéquatement enseigné. Il se débrouillait très bien à l’écrit, mais à l’oral, c’était une autre paire de manches. 

Les cours de base complétés, il est envoyé à Victoriaville pour suivre ses cours de pilotage. À cet endroit, les cours y sont intensifs. Il suit, en anglais, des cours d’aérodynamisme, de météorologie, de télégraphie sans fil, de mathématiques, d’armements, de mécanique d’avions qu’il réussit haut la main.

À la base de Cap-de-la-Madeleine, il démontrera pour la première fois ses talents d’aviateur. Le passage sera de courte durée et il terminera ses entraînements à la base de Saint-Hubert où il volera dans des monoplans. Il passera également à Arnprior en Ontario. 

Initialement, il travaille comme instructeur de vol au Canada pour former de nombreux pilotes afin qu’ils soient prêts pour engager le combat contre l’ennemi. 

Puis vint ensuite le moment fatidique qu’il attendait depuis longtemps. Selon les informations dont nous disposons dans nos archives, le pilote canadien-français fait le voyage pour l’Angleterre en avril 1943. Sur le bateau, il rencontre celui qui deviendra son frère d’armes et son inséparable ami, Jacques Ménard. Les deux camarades auront rapidement le surnom de Crazy Frenchies. 

Sa première soirée en Angleterre sera rocambolesque. Alors qu’il s’installe dans son lit sur la base, les sirènes se mettent à sonner à tue-tête. Des bombardiers allemands survolent la zone, les projecteurs de la base scrutent le ciel pour cibler les bombardiers et les canons antiaériens commencent la valse de tir. Les bombardiers, eux, larguent leurs bombes. Il aura droit à une belle cérémonie de bienvenue.  

Roland et son ami Jacques Ménard rejoignent une escadrille de chasse dans le Sussex non loin de Londres. Ils se familiarisent tout d’abord avec les Hurricanes avant de finalement évoluer vers les Spitfire, cet avion moderne ultrarapide et efficace. 

C’est dans l’escadrille 416 « City of Oshawa »  que les deux copains sont affectés. Cette escadrille deviendra légendaire durant la guerre, ses exploits seront connus au travers du Canada, et même à l’international.

Peu de Canadiens-français en faisaient partie, mais ceux qui y étaient ont fait leurs preuves rapidement, ce sont les Crazy Frenchies de leur surnom. Ce sont Roland, Jacques Ménard de Cartierville (12478 Chevalier), Louis Naud de Toronto (312 Mary Rose Road) et Fernand Picard de Montréal (1244 Boul. Gouin Ouest). La fraternité étant vite engendrée dans le service, ces aviateurs sont devenus des copains inséparables.

Les premières missions auxquelles il prend part avec son escadron, qui est placé sous le commandement de la Royal Air Force britannique, sont de traverser la Manche pour aller détruire ou endommager les convois militaires, les trains et les dépôts d’armes sur le sol français. Les pilotes canadiens-français ont la rage au ventre, ils veulent venger leurs camarades qui ont été tués ou capturés lors du Raid de Dieppe. 

Son baptême de feu commence au-dessus de la Manche puis au-dessus de la France occupée. Il entre en formation de quatre Spitfire et se dirige vers le sol français. Pour éviter de se faire abattre, les avions volent à quelque cinquante pieds seulement au-dessus de la Manche agitée. Arrivé au niveau du sol français, l’escadrille aperçoit un convoi militaire allemand.

Le signal est donné et le premier et le deuxième avion crachent leurs mitrailles sur le convoi qui part en flamme. Ne nécessitant pas l’intervention d’un autre avion, le groupe se redirige vers un train de marchandises. Le pilote de Vaudreuil canarde le train et un nuage de fumée rejaillit. Ses camarades terminent le boulot et immobilisent complètement le train.

L’escadrille prend ensuite rapidement de l’altitude pour éviter d’être abattue par les canons antiaériens. Alors qu’ils se préparent au retour vers la base, l’escadrille aperçoit une formation de Messerschmitt-109 allemands. Roland, bien décidé, prépare déjà son plan d’attaque. Le combat ne viendra pas, les chasseurs allemands décident de ne pas engager et se retirent.   

Le Vaudreuillois et son escadrille prennent aussi plaisir à pourchasser les fusées V-1 allemandes qui se dirigent vers les villes anglaises. Ils les abattent avant qu’ils ne se rendent à leurs cibles.

Leurs missions sont aussi souvent de servir d’escorte aux bombardiers, mais aussi aux troupes de terre en empêchant que les chasseurs allemands ne les attaquent. Parfois, des missions un peu moins rocambolesques sont nécessaires, il survole le territoire ennemi pour recueillir le plus de renseignements possibles et ensuite transférer le tout au commandement interallié. 

À la suite du débarquement de Normandie et aux avancées de l’armée sur le terrain, son escadrille sera éventuellement transportée en France pour supporter les troupes dans leurs avancées. Ils se rendront en France, en Hollande, en Belgique et en Allemagne éventuellement. Ils ont pour mission de pilonner en avant des lignes de front pour faciliter l’avancée des troupes.

À plusieurs reprises, il détruit ou endommage fortement des convois de véhicules, des trains de marchandises, et même des convois de chars d’assaut. Souvent, au cours de ses missions, son escadrille et lui interceptent des bombardiers allemands et des chasseurs allemands, s’ensuivent de violents combats. À plusieurs occasions, il revient à la base avec un avion criblé de balles et très mal en point. Il échappe à la mort de nombreuses fois.  

Le pilote de chasse fait aussi partie d’une importante mission historique au-dessus de la Normandie. Lui et plusieurs pilotes aperçoivent un convoi de véhicules allemands le 17 juillet 1944. Roland et les autres pilotes se jettent sur le convoi et mitraillent les véhicules. Ils apprendront plus tard qu’Erwin Rommel était dans ce convoi et que ce dernier a été grièvement blessé. 

En décembre 1944, le groupe arrive en Belgique. Tous les pilotes aiment la Belgique, mais le Vaudreuilois lui en raffole totalement. Lorsqu’il n’est pas engagé dans des opérations militaires, il réussit à avoir l’occasion de faire le trajet entre la base et Bruxelles pour aller causer avec un ancien capitaine de l’armée belge qu’il connaît.

Il jase d’aviation, de stratégie et de tactique. Il aime retrouver cette famille, car elle lui rappelle l’atmosphère de son pays d’origine. Roland tombe en amour avec le vieux continent. Son carnet de vol se remplit de ses envolées, si nombreuses et fréquentes.  

Une des situations quasi mortelles a été lorsqu’il revenait d’une mission. Il patrouillait à ce moment un secteur du Rhin pour empêcher les bombardiers-plongeurs allemands d’y faire sauter un pont. L’avion de son camarade subit des ratés et il est forcé de rebrousser chemin, M. Brouillard décide quand même de terminer sa mission de patrouille seul. Il se retrouve subitement face à douze Focke-Wolf 190.

Sachant que l’avantage de cet engin ennemi est la plongée vers le sol et non la quête rapide d’altitude, il fait grimper rapidement son Spitfire en altitude tout en faisant des acrobaties aériennes et disparaît dans un nuage. Il réapparaît un peu plus tard pour se rendre compte que l’ennemi s’éloigne. Roland, voulant transmettre un message clair, chasse un des Focke-Wolf qui s’était écarté du groupe et trainait derrière. Il réussit à mettre plusieurs balles dans le fuselage de l’avion ennemi et rebrousse ensuite chemin pour retourner à la base. 

Tôt le matin du jour de l’an 1945, il est en train de déjeuner dans le mess des officiers sur la base d’Evere en Belgique. Soudainement, une quarantaine de Messerschmitt et Focke-Wulf attaquent l’aéroport de la base. Les troupes alliées sont totalement prises par surprise et n’ont pas le temps de réagir.

Les équipes d’entretien au sol se cachent du mieux qu’elles peuvent. Les avions sont quasiment tous détruits. Lui et son escadrille échappent à la mort. Toutefois, ils seront transférés en Angleterre et deux jours plus tard, ils reçoivent déjà leurs nouveaux appareils, des Spitfire tout neufs du dernier modèle. 

Successivement, lui et son escadrille sont stationnés à Eindhoven, Goch, Diepholz en Hollande avant d’envahir le territoire allemand à Rheinsehlen. 

Au mois de mars 1945, l’escadrille part d’Evere pour Petit Brogel au nord-est de la Belgique non loin du Rhin. La veille du 24 mars, les bombardiers alliés bombardent la ville de Wesel en Allemagne qui sera aplatie.

Le lendemain matin, des milliers de bombardiers transportent des aéroportés, des jeeps militaires, de l’équipement et des munitions et sont largués de l’autre côté du Rhin. Au même moment, une armada de petits bateaux remplis de fantassins traverse le fleuve. L’escadrille est chargée de survoler le secteur et d’empêcher que des chasseurs allemands s’approchent. La mission sera un succès. 

Quelques jours plus tard, le pilote de Vaudreuil est dans le ciel allemand, un obus antiaérien frappe directement son avion. Il vole trop bas pour s’éjecter en parachute. Sachant qu’il serait fait prisonnier s’il s’écrasait au sol, il prend la décision d’essayer d’atteindre les lignes alliées. Il réussit à franchir les lignes et s’écrase en catastrophe dans un champ contrôlé par les Américains. 

En une occasion, il est responsable de la destruction complète d’un important dépôt d’essence près de Hambourg. 

Alors que la guerre tire à sa fin, les Allemands tentent de ralentir la progression des alliés. L’entrée d’équipements et d’armes dites ‘’Wunderwaffe (armes miracles)’’ se veut être une solution à la sauvegarde du régime. C’est dans cette optique que le premier avion à réaction de l’histoire fait son entrée, le ME-262 allemand.

Roland et son escadrille de quatre Spitfire en croiseront un. Par un concours de circonstances, les deux opposants n’entrent pas en combat. M. Brouillard ignore qu’il est le seul à avoir un émetteur de communication, il ne peut recevoir les appels d’un autre pilote qui avait détecté l’avion à réaction. Le manque de communication fait en sorte que le ME-262 a amplement le temps de s’enfuir. 

Dans un de ces derniers épisodes de combat avant la capitulation de l’Allemagne, Roland et son compagnon vivent une scène absurde. Un bombardier allemand vole en solo, sans aucun accompagnement. Roland se demande même s’il n’est pas en train de déserter.

Cependant, la guerre étant la guerre, les deux décident d’engager le bombardier. Son camarade crible le bombardier de balles et les moteurs prennent feu. Le Vaudreuillois poursuit le bombardier et enregistre avec sa caméra les derniers moments de vol de l’avion avant qu’il ne s’écrase en flammes. 

Le 7 mai 1945, l’Allemagne nazie capitule, c’est la fin de la guerre en Europe. On ne sait plus comment réagir, sur la base, on entend des tirs dans les airs, des cris, les bouteilles se font ouvrir d’une part et d’autre. Les pilotes, les équipes d’entretien, tous sont énervés. Le pilote de Vaudreuil décide de partir pour Londres, là-bas, il vivra trois jours et trois nuits de fête. Ils trinquent à la santé des morts et des vivants. 

La fête sera interrompue lorsque M. Brouillard remettra les pieds sur la base de l’escadrille en Allemagne. Il apprendra que son camarade Doug Douglas est mort, un tir accidentel de fusil l’ayant atteint. Il cherchera à s’enfuir pour oublier ce malheur. Il obtient trois semaines de congés et part pour Paris. 

Au retour à la base, il apprend que son escadrille a été choisie pour demeurer en Allemagne et faire partie des forces d’occupation. Il survolera plusieurs villes allemandes au cours des semaines suivantes tout en s’adonnant à des acrobaties aériennes. 

Le temps file et la famille du jeune homme commence à se poser des questions et surtout à s’inquiéter sur son sort. À Vaudreuil, les soldats reviennent à la maison de toute part. Roland ne fait jamais partie du lot. Son père et sa mère s’inquiètent profondément. Édouard écrit partout pour savoir ce qui se passe avec son fils, des pressions sont faites pour demander son retour.

Son commandant ordonne son retour immédiat. Il est rapidement envoyé sur le Queen Elizabeth qui l’amène à New York où il mettra les pieds le 8 décembre 1945. De cette grande ville américaine, une jeep l’apportera à la Manning Station située à Lachine. Toute sa famille et ses proches l’attendent impatiemment dans la grande salle.

Il surgit enfin dans la salle et les émotions sont à leur comble, des cris de joie se font entendre, les pleurs de joie sont de la partie. C’est un moment absolument inoubliable pour la famille. Son frère Marcel se rappellera de ce moment toute sa vie. 

Roland Brouillard a donc quitté son escadrille plus tôt qu’anticipé, on peut penser que c’est grâce à ses parents. Son escadrille restera jusqu’en mars 1946, soit quelque quatre mois après le départ de Lou. 

Il revient de cette guerre avec un lourd bagage d’expériences. La guerre l’aura transformé. À la fin, il sera un Lieutenant de vol en charge d’une section de l’escadrille. Des décorations de guerre, il en collectionnera.

Les agences de presse internationales parlent de lui et le LIFE Magazine consacrera même deux pages sur ses exploits quelques années plus tard. Le LIFE le désigne comme un des meilleurs pilotes canadiens-français durant la guerre. Au cours de cette sauvage guerre, le brave pilote de Vaudreuil accomplira 107 sorties en territoire ennemi, c’est un record que peu de pilotes atteindront. 

La guerre étant terminée, il épouse Pierrette Bourdon de Montréal le 27 juillet 1946.  

Après la guerre, en 1956, il rejoint le journal que son frère Marcel a cofondé avec Robert-Lionel Séguin cinq ans auparavant. Le Journal La Presqu’île figure à ce moment parmi les meilleurs hebdos au Québec et est en pleine expansion.

C’est pourquoi l’on décide de recruter Roland, il s’occupera de l’administration et surtout de la publicité. Il aura la tâche d’aider à ce que la circulation du journal s’accroisse et s’incruste dans de nouveaux secteurs. Il faut dire que M. Brouillard n’était pas inconnu du Journal, il s’occupait de la comptabilité du journal depuis déjà plusieurs années. Seulement cette fois, son poste en sera un à temps complet et permanent. Lorsqu’il était comptable au journal, il occupait également un emploi au Bureau de l’impôt sur le revenu à Montréal.  

Une anecdote démontre bien le professionnalisme et le dévouement de M. Brouillard. À la fin novembre et début décembre 1959, Marcel tombe malade et doit quitter le journal pour quelques jours. Roland prend alors la relève des opérations.

Il défie le sommeil et travaille pendant 53 heures d’affilée sans s’arrêter. Il avait commencé le 30 novembre à 10h AM et il ne quitte que le 2 décembre à 15h00 PM. En 1960, son frère Marcel doit quitter le journal, car il s’est fait offrir un poste qu’il ne peut refuser. L’ancien pilote devient alors le nouveau directeur du journal. 

Roland passera la majeure partie de sa vie à Vaudreuil. Après la guerre, il était souvent en quête de quiétude et de paix. Il visite fréquemment Belle-Plage avec sa famille. 

Il décède le 30 juin 2007 à l’âge de 88 ans, époux de feu Pierrette Bourdon et en secondes noces de feu Monique Paradis. 

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