Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une victime présumée de Robert Miller intente une poursuite de 8 millions $

durée 13h32
11 mai 2023
La Presse Canadienne, 2023
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2023

MONTRÉAL — Une autre victime présumée de Robert Miller a intenté une poursuite au civil contre l'homme d'affaires montréalais qui fait l'objet d'allégations selon lesquelles il aurait exploité des mineures et de jeunes femmes à des fins sexuelles.

Le cabinet d'avocats montréalais CaLex a déposé mercredi une poursuite de 8 millions $ contre M. Miller, la société qu'il a fondée, Future Electronics, deux de ses vice-présidents ainsi qu'un hôtel du centre-ville de Montréal où les rencontres sexuelles auraient eu lieu.

La plaignante, identifiée par les initiales «A.B.», soutient qu'elle a été victime de M. Miller pendant près de 20 ans et qu'elle est devenue dépendante de l'argent et du luxe qui lui auraient été fournis par le riche homme d'affaires.

Le document de la poursuite allègue que la plaignante, issue d'une famille d'immigrants à faible revenu, était mineure lorsqu'elle a été recrutée pour avoir des relations sexuelles avec Robert Miller en 2001.

M. Miller a démissionné de son poste de président-directeur général de Future Electronics en février dernier, au lendemain de la diffusion d'un reportage de Radio-Canada. M. Miller a alors qualifié de «fausses et sans fondement» les allégations rapportées par Radio-Canada.

Le reportage de l’émission «Enquête» soutenait que M. Miller aurait versé de l’argent et offert des cadeaux à des filles de 14 à 17 ans en échange de relations sexuelles, entre 1994 et 2006.

En février dernier, le Service de police de la Ville de Montréal a confirmé qu’il avait enquêté en 2008-2009 sur les allégations visant l'homme d'affaires, puis avait soumis ensuite un dossier au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui devait déterminer si des accusations sont portées.

Selon le reportage de Radio-Canada, la police a mis fin à son enquête en 2010 et aucune accusation n’a été portée par le DPCP dans cette affaire.

M. Miller nie catégoriquement les allégations, qui n'ont pas été prouvées devant les tribunaux.

En février, le cabinet d'avocats Groupe de droit des consommateurs a déposé une demande d'action collective au nom des victimes présumées de M. Miller, réclamant des dommages-intérêts punitifs et psychologiques.

La Presse Canadienne