Une étude associe les aliments ultra-transformés à un risque accru de dépression


Temps de lecture :
1 minute
Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — La consommation d'aliments ultra-transformés semble augmenter le risque de dépression, prévient une vaste étude internationale à laquelle ont participé des centaines de Québécois.
L'association était particulièrement notable chez les jeunes adultes de 18 à 34 ans.
L'association avec la dépression persistait et semblait même s'accentuer chez les femmes de 35 ans et plus. En revanche, chez les adultes de 35 ans et plus et en particulier chez la femme, une alimentation riche en fruits, légumes, noix et poissons était associée à un risque plus faible de dépression.
L’étude internationale ALIMENTAL a été coordonnée par un médecin français, le docteur Guillaume Fond. Elle a été menée en ligne entre 2021 et 2023 et a impliqué plus de 15 000 participants à travers neuf pays, dont 500 au Québec.
Plus du tiers des quelque 15 000 participants qui ne présentaient ni maladie chronique ni traitement psychotrope en cours ont pourtant été classés dans le groupe présentant une dépression.
Les résultats mettent en lumière l’importance d’une approche personnalisée en santé publique. Selon l’âge et le sexe, a-t-on souligné par voie de communiqué, «les individus n’ont probablement pas le même niveau de risque ni la même sensibilité à l’alimentation».
En identifiant les groupes les plus à risque, cette étude peut aider à développer des programmes de prévention mieux adaptés, ajoute-t-on.
La Presse Canadienne