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Un homme écope 16 mois pour cruauté envers deux animaux qui en sont morts

durée 17h19
15 mars 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

MONTRÉAL — La justice envoie un message clair en matière de cruauté envers les animaux, alors qu’un Montréalais a été condamné à 16 mois de prison pour avoir tué un chat et un chien qui avaient de toute évidence été victimes de sévices avant leur décès.

Il s’agit là d’une peine exemplaire dans un dossier de cruauté animale.

Marc-Antoine Côté, un homme dans la vingtaine, a reconnu sa culpabilité, mercredi en Cour municipale, à deux accusations, soit «d’avoir volontairement et sans excuse légitime, tué un chat» et «d’avoir volontairement et sans excuse légitime, tué un chien».

L’enquête le concernant avait été lancée en mars 2022 par le Bureau des enquêtes de la SPCA de Montréal à la suite d’un signalement selon lequel un individu avait lancé un chat du haut de son balcon après l’avoir assommé.

Le corps de la jeune chatte de 9 mois avait été retrouvé gisant dans la neige, sur le terrain de l’individu en question, par la patrouille animale de la Ville. L’enquête a démontré que la chatte avait été battue, et l’autopsie a confirmé que l'animal avait été lancé de haut, mais aussi que la chatte avait subi des fractures et des lésions dans le passé, indiquant que ce n’était pas la première fois que l’animal était victime de violence.

Une deuxième victime

En cours d’enquête, un autre événement impliquant le même individu, à l'égard d’un chien cette fois-ci, a été signalé par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Les enquêteurs de la SPCA ont ainsi découvert que le triste individu avait aussi infligé des blessures graves à son chien, causant ainsi la mort de ce dernier. Son corps avait été retrouvé dans les ordures.

L’individu a été appréhendé en octobre 2022 et il était détenu depuis cette date.

En plus d’un total de 16 mois de détention qui lui a été imposé, il devra également se soumettre à une probation de trois ans. Il lui est également interdit à perpétuité d’être propriétaire d’un animal, d’en avoir la garde ou le contrôle ou d’habiter un lieu où se trouve un animal.

Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne