Un agent de la GRC admet avoir envoyé des textos déshonorants, selon son avocat


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Par La Presse Canadienne, 2025
L'avocat d'un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de la Colombie-Britannique dit que son client admet que certains messages envoyés par l'intermédiaire de terminaux mobiles de la police ont enfreint le code de déontologie. Il trouve néanmoins que l'enquête menée contre lui et ses collègues était injuste et partiale.
Les conclusions sont en cours dans l'affaire d'inconduite alléguant que des commentaires racistes, sexistes et discriminatoires ont été formulés dans des groupes de discussion et sur des ordinateurs de la police par les agents de Coquitlam Ian Solven, Mersad Mesbah et Philip Dick.
Ils risquent un congédiement pour conduite déshonorante à la suite de propos comprenant des insultes raciales et homophobes et d'autres commentaires désobligeants à l'égard de leurs collègues et du public.
L'avocate de M. Dick, Anita Atwal, affirme que l'enquêteur chargé d'examiner les messages s'est livré à une «chasse aux sorcières» contre son client et a eu une «vision étroite» en ne recherchant que des preuves confirmant les allégations formulées contre eux par un collègue.
John MacLaughlan, l'avocat de l'autorité disciplinaire de la GRC, a déclaré à l'arbitre que le plaignant «essayait de s'intégrer» parmi ses collègues qui avaient tenu des propos offensants et consternants.
M. MacLaughlan soutient que les commentaires des agents étaient «objectivement erronés» et a exhorté la commission à conclure que les allégations de discrimination et de conduite déshonorante contre M. Dick ont été prouvées.
«Les personnes au courant de ces communications les ont trouvées offensantes ou, à tout le moins, racistes», a constaté M. MacLaughlan. «S'ils ne trouvent pas le racisme offensant, c'est leur faute. Mais nous savons que c'est inacceptable», a-t-il ajouté.
Darryl Greer, La Presse Canadienne