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Terre-Neuve-et-Labrador lance un examen de l’entente énergétique avec le Québec

durée 16h40
15 décembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2025

ST. JOHN'S — Le nouveau premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé la révision d'un important projet d'entente énergétique avec Hydro-Québec.

Le premier ministre progressiste-conservateur, Tony Wakeham, a indiqué avoir nommé un comité de trois personnes chargé d'examiner le protocole d'entente. Ce comité devra terminer ses travaux d'ici le 30 avril 2026.

M. Wakeham avait promis de réexaminer l'entente lors de la récente campagne électorale provinciale qui a porté son parti au pouvoir.

Cette révision jette un doute sur la validité de l'entente, dont la valeur pourrait se chiffrer en milliards de dollars.

M. Wakeham a toutefois affirmé qu'il est déterminé à obtenir la meilleure entente possible pour Terre-Neuve-et-Labrador et que le comité examinera si cela correspond à la proposition actuelle.

Le comité sera présidé par Chris Huskilson, ancien président et chef de la direction d'Emera, la société mère de Nova Scotia Power.

Il comprend également Michael Wilson, ancien cadre d'EY, qui a transmis plusieurs notes détaillées aux médias critiquant le projet d'entente et soutenant que Terre-Neuve-et-Labrador pourrait obtenir de meilleures conditions.

L’entente non contraignante a été dévoilée à Terre-Neuve-et-Labrador il y a environ un an par l’ancien premier ministre libéral Andrew Furey et le premier ministre du Québec, François Legault.

Elle propose qu’Hydro-Québec paie plus cher l’électricité produite par Churchill Falls, au Labrador, et qu’elle dirige de nouveaux projets hydroélectriques le long de la rivière Churchill, en partenariat avec Newfoundland and Labrador Hydro.

Les libéraux estiment que cette entente pourrait rapporter environ 225 milliards $ à la province la plus à l’est du Canada au cours des 50 prochaines années.

De son côté, la ministre québécoise de l'Économie et de l'Énergie, Christine Fréchette, a fait valoir à ses interlocuteurs terre-neuviens qu'une défaite de la Coalition avenir Québec (CAQ) aux élections de 2026 pourrait mettre en péril l'entente.

Le gouvernement Legault a ainsi fait comprendre à son vis-à-vis qu'il avait tout intérêt à conclure une entente dans les meilleurs délais, a expliqué la ministre lors d'une entrevue avec La Presse Canadienne.

Sarah Smellie, La Presse Canadienne

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