STM: le syndicat veut débrayer tous les jours, incluant celui de l'élection

MONTRÉAL — Le syndicat qui représente les employés d'entretien de la STM veut débrayer durant tous les jours de la semaine, en novembre, incluant la journée de l'élection municipale, le 2 novembre, et n'offrir que des services essentiels aux heures de pointe.

Le syndicat, qui est rattaché à la CSN, représente les 2400 employés d'entretien de la Société de transport de Montréal. Il a annoncé une troisième grève, qui doit débuter le 31 octobre à 22h, pour se terminer le 28 novembre à 22h.

Le Tribunal administratif du travail a entendu les arguments des deux parties, lundi. Elles s'entendaient sur l'offre de services essentiels durant les jours de grève, sauf en ce qui a trait à la journée de l'élection municipale, le 2 novembre.

La STM demande d'étendre les blocs de services essentiels du matin et de fin d'après-midi d'une durée de deux heures supplémentaires, afin de faciliter l'exercice du droit de vote, cette journée-là. Sinon, comme les bureaux de scrutin sont ouverts de 10h à 22h, la plage horaire pour aller voter en transport en commun serait trop restreinte pour les citoyens.

La partie syndicale s'oppose à ce que les blocs d'heures de services essentiels soient étendus pour la journée de l'élection. Elle argue que les citoyens ont d'autres moyens pour aller voter, comme le Bixi, leur propre vélo, l'autopartage, la marche, la voiture. De plus, les citoyens pouvaient voter par anticipation, a-t-elle fait valoir.

Le juge administratif François Beaubien a pris la cause en délibéré.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne