STM: la grève des employés d'entretien commencera à 22h avec services essentiels


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Par La Presse Canadienne, 2025
MONTRÉAL — C'est ce vendredi soir à 22h que commencera officiellement la grève des 2400 employés d'entretien de la Société de transport de Montréal, qui doit durer 28 jours.
Des services essentiels sont toutefois prévus aux heures de pointe du matin, de fin d'après-midi, ainsi que tard en soirée, ce qui fait que la grève ne paraîtra guère avant samedi matin pour les usagers.
Et une deuxième grève viendra compliquer les choses samedi, alors que, cette fois, ce seront les 4500 chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro qui débraieront durant une journée, et ce, sans fournir de services essentiels autres que le transport adapté et des services d'urgence, au besoin. Il n'y aura donc ni autobus ni métro samedi.
Pour ce qui est des heures de services essentiels durant la grève des employés d'entretien, selon la décision rendue mercredi par le Tribunal administratif du travail, le service d’autobus sera en fonction de 6h15 à 9h15 pour la pointe du matin, de 15h à 18h pour la pointe de fin d'après-midi et de 23h15 à 1h15 pour la pointe de la soirée.
Pour le service de métro, les plages de services essentiels sont de 6h30 à 9h40, de 14h45 à 17h50 ainsi que de 23h à 1h.
La grève des employés d'entretien prendra fin le 28 novembre à 22h.
Le syndicat de la Fédération des employé(e) des services publics, affiliée à la CSN, en sera à sa troisième grève. Il avait débrayé une première fois durant neuf jours, du 9 au 17 juin, puis une deuxième fois durant 14 jours, du 21 septembre au 5 octobre.
La sous-traitance et les salaires sont les principaux points en litige dans le cas des employés d'entretien.
Ceux-ci veulent garder leurs emplois et le service de transport en commun public, alors que la STM, prise dans une situation financière «sans précédent», affirme avoir besoin de plus de flexibilité, en plus de devoir réduire ses coûts.
Le syndicat argue que le recours à la sous-traitance n'est qu'une économie à court terme et que les entreprises sous-traitantes finissent par hausser leurs honoraires ou prix.
Pour ce qui est des chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro, les augmentations salariales sont aussi en litige, ainsi que les horaires de travail et ce que le syndicat appelle le temps de travail non rémunéré.
La STM a déjà annoncé l'abolition de 300 postes pour réduire ses coûts, bien qu'il s'agisse dans bien des cas de réduction par attrition, de postes qui n'étaient déjà pas comblés ou de travailleurs qui seront relocalisés.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
 
    