Repsol abandonne le projet de terminal de GNL au Nouveau-Brunswick, citant les coûts

FREDERICTON — L'entreprise espagnole à l'origine d'un projet d'exportation de gaz naturel liquéfié vers l'Europe par un terminal à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, affirme qu'elle n'ira pas de l'avant avec le projet en raison de coûts trop élevés.

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, s'est dit déçu par la décision de Repsol d'abandonner le projet, mais pas complètement surpris, car il était conscient des enjeux liés aux coûts.

Le propriétaire de l'usine de Saint-Jean avait rencontré le gouvernement fédéral, en juin dernier, pour en faire une installation d'exportation afin d'aider l'Europe à se sevrer du pétrole et du gaz russes après l'invasion de l'Ukraine.

L'année dernière, le chancelier allemand Olaf Scholz avait déclaré que son pays était prêt à accepter plus de gaz du Canada, mais avait également averti que la distance des gisements de gaz constituait une mauvaise analyse de rentabilisation.

M. Higgs a soutenu que Repsol avait clairement indiqué que le transport du gaz par pipeline depuis l'Ouest canadien avant de l'expédier vers l'Europe «était tout simplement hors de la question».

Michael Blackier, le porte-parole de l'usine Repsol à Saint-Jean, a affirmé que la décision d'abandonner le projet de liquéfaction avait été prise à la suite d'une étude de faisabilité, qui avait révélé des coûts globaux trop importants d'expédition du gaz vers leur terminal.

La Presse Canadienne