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Rapport du coroner sur un cadavre pris pour un mannequin par les premiers répondants

durée 13h24
10 novembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2022

SHERBROOKE, Qc — Le rapport du coroner sur la mort d'une femme dont le corps avait d'abord été confondu avec un mannequin indique que la police et les pompiers de Sherbrooke ont reçu depuis une formation pour les aider à éviter de commettre de telles erreurs à l'avenir.

Laurette Therrien, âgée de 64 ans, est morte en juillet 2020 après s'être immolée par le feu dans un champ près d'une usine à Sherbrooke. Plusieurs témoins et même du personnel des services d'urgence ont d'abord cru qu'il s'agissait d'un mannequin incendié, indique le rapport du coroner.

Après avoir parlé à des témoins et consulté des pompiers, les policiers ont mis le corps dans une benne à ordures. Les enquêteurs n'ont découvert que plusieurs heures plus tard que les patrouilleurs avaient jeté aux ordures des restes humains.

Dans son rapport, le coroner Richard Drapeau souligne que depuis la mort de Mme Therrien, les policiers et les pompiers de Sherbrooke ont suivi une formation avec un pathologiste judiciaire et ont reçu de nouvelles directives pour documenter les décès.

Le coroner Drapeau ajoute aussi que les premiers intervenants sont désormais tenus de travailler plus étroitement avec les techniciens ambulanciers.

Pour expliquer cette erreur, le coroner suggère que les premiers intervenants ont peut-être été confondus parce que le corps de Mme Therrien avait été transformé par le feu et qu'il était recouvert de poudre d'extincteur. Le coroner indique aussi que l'«influence du groupe» a pu affecter la perception initiale de chacun. 

M. Drapeau a par ailleurs statué que Mme Therrien s'était bel et bien suicidée et que la cause du décès était l'asphyxie par inhalation de fumée. Elle avait laissé un mot et avait apporté le bidon d'essence de chez elle.

La Presse Canadienne