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Postes de police chinois: un sénateur veut des preuves de la GRC

durée 15h22
5 mai 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

MONTRÉAL — Un sénateur canadien dénonce la stigmatisation de deux organismes communautaires montréalais accusés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) d’héberger des postes de police secrets du gouvernement chinois.

Le sénateur indépendant Yuen Pau Woo a dit aux journalistes vendredi que la GRC devait présenter des preuves contre ces deux groupes.

M. Woo a fait ces commentaires lors d’une conférence de presse avec des membres de la communauté chinoise de Montréal au bureau de l’un des groupes ciblés par la police, le Service à la Famille Chinoise du Grand Montréal.

À la mi-mars, la GRC a déclaré que l’organisation, ainsi que le Centre Sino-Québec de la Rive-Sud, situé sur la Rive-Sud de Montréal, hébergeaient des agents du gouvernement chinois qui auraient harcelé des membres de la communauté chinoise de la ville.

M. Woo, un sénateur indépendant représentant la Colombie-Britannique, affirme que ni lui ni les groupes qui font l'objet d'une enquête de la GRC ne connaissent les détails de ce dont ils sont accusés.

Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré la semaine dernière à un comité parlementaire que la GRC avait fermé les soi-disant postes de police de Montréal, Toronto et Vancouver.

L’organisation espagnole de défense des droits humains Safeguard Defenders, qui a identifié plus de 100 des postes de police présumés dans plus de 50 pays, a déclaré que ces postes servent à «persuader» les personnes qui, selon les autorités chinoises, sont des fugitifs de retourner en Chine pour faire face à des accusations.

La Presse Canadienne