Plus de 260 Canadiens, résidents permanents et leurs familles pourront quitter Gaza

Quelque 266 citoyens canadiens, résidents permanents et membres de leur famille ont été ajoutés à la liste des détenteurs de passeports étrangers autorisés à quitter la bande de Gaza vendredi.

Les autorités du poste-frontière de Rafah avec l'Égypte devraient commencer à traiter le dernier groupe de personnes cherchant à fuir le dernier conflit entre Israël et le Hamas vers 7 heures, heure locale.

Trente-deux autres personnes liées au Canada ont pu quitter la bande de Gaza jeudi, après que 75 premiers citoyens, résidents permanents et membres de leurs familles eurent fait le voyage mardi.

Aucun Canadien n'a pu traverser la frontière par des moyens officiels, mercredi, en raison de ce qu'un porte-parole du département d'État américain a décrit comme des «circonstances de sécurité».

Affaires mondiales Canada n'a pas encore publié de récente mise à jour, mais le ministère a déclaré qu'en date de jeudi soir, 550 personnes supplémentaires espéraient toujours quitter le territoire.

La Maison-Blanche a annoncé jeudi qu'Israël avait accepté de mettre en place une «pause humanitaire» quotidienne de quatre heures dans ses frappes aériennes à Gaza. Les responsables canadiens disent espérer que la pause dans les combats permettra davantage de départs de ressortissants étrangers, l'acheminement de l'aide humanitaire nécessaire, ainsi que la négociation d'une fin éventuelle à la guerre qui dure depuis un mois.

Le président américain Joe Biden a affirmé que la promesse de pauses quotidiennes était intervenue après qu'il eut appelé Israël à suspendre les bombardements pendant trois jours ou plus dans l'espoir que le Hamas libère les otages. Il a toutefois indiqué qu'il n'y avait «aucune possibilité» d'un cessez-le-feu.

Jeudi, le premier ministre Justin Trudeau a exhorté Israël à veiller à ce que les pauses temporaires dans les combats durent suffisamment longtemps pour permettre aux personnes de quitter la zone et à l'aide d'arriver sur le territoire.

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a souligné que la bande de Gaza était devenue l'endroit le plus difficile à vivre sur Terre.

Les ressortissants étrangers présents sur le territoire fuient une situation humanitaire qui s’aggrave et des frappes aériennes israéliennes constantes. Ce bombardement est en représailles aux attaques brutales du 7 octobre perpétrées par des militants du Hamas, qui ont tué 1400 Israéliens et kidnappé 239 personnes.

Le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas a dit que les bombardements avaient tué plus de 10 800 Palestiniens et que 2300 autres seraient ensevelis sous les décombres, les frappes ayant dans certains cas détruit des quartiers entiers.

Les responsables américains affirment que la récente reprise de certains approvisionnements en eau et en nourriture n’a pas encore répondu à une énorme demande de produits de première nécessité.

Le gouvernement canadien affirme que les personnes liées au Canada qui parviennent à quitter Gaza seront autorisées à rester en Égypte jusqu'à trois jours. Les autorités canadiennes leur fournissent un logement et des produits de première nécessité pendant cette période.

La Presse Canadienne