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Négos dans les CPE: la FSSS dénonce «une situation intenable» pour les travailleuses

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2 avril 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — C'est au tour de la Fédération de la santé et des services sociaux de dénoncer «une situation intenable» pour les travailleuses dans les services de garde, alors que les conventions collectives sont échues depuis un an maintenant, et que les négociations n'ont pas véritablement commencé avec Québec.

Avant la FSSS, qui est affiliée à la CSN, des syndicats de la CSQ et de la FTQ avaient dénoncé la même lenteur à amorcer ces négociations pour le renouvellement des conventions collectives dans les services de garde.

La FSSS a demandé la conciliation avant même que l'offre de Québec soit déposée. Elle a eu une première rencontre de conciliation le 20 mars, mais les associations d'employeurs n'étaient pas présentes à la table, rapporte Stéphanie Vachon, représentante du secteur des Centres de la petite enfance à la FSSS.

«On a discuté de la constitution de la table nationale comme telle.»

C'est là que le bât blesse, selon elle. La table patronale est constituée de trois parties: le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les associations d'employeurs. Or, ces employeurs doivent d'abord signer des protocoles régionaux pour permettre de lancer véritablement la négociation nationale.

«C'est une situation qui est rendue intenable pour tout le monde, autant pour le syndicat — notre centrale — que pour les autres centrales, et même les travailleuses non syndiquées qui, on le sait, vont bénéficier ultimement des avancées qu'on va faire», a lancé Mme Vachon.

Les conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2023, soit en même temps que celles du secteur public.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne