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Mark Carney a participé à une réunion sur l'Ukraine avec des dirigeants européens

durée 09h42
30 décembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

MONTRÉAL — Le premier ministre Mark Carney s'est entretenu virtuellement avec des dirigeants européens mardi matin pour faire le point sur les négociations dirigées par les États-Unis qui visent à mettre fin à la guerre en Ukraine.

C'est le premier ministre de la Pologne, Donald Tusk, qui a fait savoir que M. Carney avait participé à la réunion. Des dirigeants européens, les chefs des institutions européennes et le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, étaient aussi présents.

«La paix se profile à l'horizon», selon M. Tusk, mais elle est «encore loin d'être certaine à 100 %».

Cette réunion virtuelle s'est tenue deux jours après que le président américain, Donald Trump, a reçu son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, dimanche en Floride.

M. Trump a insisté sur le fait que l'Ukraine et la Russie étaient «plus proches que jamais» d'un accord de paix, mais il a aussi admis que des obstacles importants empêchent toujours la conclusion d'un accord.

Le président Zelensky a rencontré le premier ministre Carney samedi à l'aéroport d'Halifax avant de se rendre en Floride pour sa rencontre avec M. Trump.

M. Carney a profité de cette conversation pour annoncer que le Canada fournirait 2,5 milliards $ supplémentaires d'aide économique à l'Ukraine. Il a également condamné les plus récentes attaques aériennes menées par la Russie.

Lundi, la ministre fédérale des Affaires étrangères, Anita Anand, s'est quant à elle entretenue avec son homologue ukrainien, Andriy Sybiha. Elle lui a assuré que le Canada estime qu'il n'y a que l'Ukraine qui peut prendre les décisions concernant sa propre souveraineté.

Depuis la rencontre de dimanche entre M. Trump et M. Zelensky, les tensions ont été ravivées lorsque la Russie a accusé l'Ukraine d'avoir mené une attaque de drones contre une résidence lacustre utilisée par le président Vladimir Poutine.

Les responsables russes et ukrainiens s'échangent des accusations acerbes au sujet des allégations de Moscou, selon lesquelles l'Ukraine aurait tenté d'attaquer une résidence du dirigeant russe avec 91 drones à longue portée.

Le ministre Sybiha a fait remarquer mardi que la Russie «n'a toujours pas fourni de preuves plausibles» pour appuyer ses allégations. Selon lui, Moscou ne le fera pas, car «aucune attaque de ce type n'a eu lieu».

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a rétorqué que l'attaque ukrainienne alléguée «visait à contrecarrer les efforts du président Trump pour promouvoir une résolution pacifique» de la guerre.

Il n'a pas précisé si Moscou avait l'intention de présenter des preuves matérielles de l'attaque, telles que des débris de drone, affirmant qu'une telle démarche relevait de l'armée russe.

Tout au long de la guerre, la Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées d'attaques qui ne peuvent être vérifiées de manière indépendante en raison des combats.

— Avec des informations de l'Associated Press

La Presse Canadienne

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