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Longueuil doit attendre une décision de la Cour d’appel avant l’abattage des cerfs

durée 12h06
25 novembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

MONTRÉAL — La Ville de Longueuil ne pourra pas procéder à l’abattage des cerfs au parc Michel-Chartrand avant que la Cour d’appel du Québec rende une décision sur un jugement de Cour supérieure dans cette affaire.

La Cour d’appel du Québec a entendu, vendredi, à Montréal, une demande d’appel de la part de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) et de l’organisme Sauvetage Animal Rescue. En attendant la décision de la Cour d’appel, la ville ne pourra procéder à l’abattage.

La Cour supérieure avait récemment refusé d’ordonner la suspension du projet d’abattage que la Ville de Longueuil prévoyait entreprendre dès cet automne. La Cour d’appel du Québec a toutefois accueilli la demande de la SPCA et de Sauvetage Animal Rescue d’appeler de la décision.

La Cour d’appel du Québec n’a pas donné d’indication du moment où elle compte rendre sa décision.

La SPCA de Montréal soutient que capturer et mettre à mort des animaux sauvages simplement parce qu’on les croit nuisibles n’est plus une méthode socialement acceptable de nos jours. Elle affirme qu’il existe ailleurs des exemples de gestion responsable, éthique et innovante de la faune, basée sur la science et appuyée par l’avis d’experts.

La Ville de Longueuil, qui invoque l’urgence d’agir devant l’explosion de la population de cervidés au parc Michel-Chartrand, affirme que l’impasse actuelle pose un grave préjudice à l’équilibre de la biodiversité du parc et à la régénérescence de la végétation. Elle invoque aussi qu’il y a davantage de risques d’accidents de voiture et de hausse de cas de maladie de Lyme dont sont porteurs les cerfs.

Depuis 2017, le cheptel de cerfs au parc Michel-Chartrand a triplé pour atteindre quelque 108 têtes, alors que la capacité du parc n’est que de 10 à 15 de ces cervidés.

Stéphane Rolland, La Presse Canadienne