Ligne de parti: la CAQ est gérée «comme une compagnie», dit le Parti québécois

QUÉBEC — La Coalition avenir Québec (CAQ) est gérée «comme une compagnie [...] plutôt que comme une démocratie», selon le leader péquiste Paul St-Pierre Plamondon. 

Le chef du Parti québécois (PQ) réagissait aux révélations de Radio-Canada affirmant que le premier ministre François Legault a demandé aux élus dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches de ne pas exprimer publiquement leur dissidence sur le troisième lien. 

Selon le chef péquiste, il n’y a pas eu de débat à l’intérieur de la CAQ sur le sujet 

M. St-Pierre Plamondon croit tout de même que la ligne de parti est nécessaire dans une formation politique. 

Le chef parlementaire de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois, affirme que cette attitude est typique de François Legault qui serait allergique au débat et à la critique. 

Le chef libéral intérimaire, Marc Tanguay, croit que les débats doivent se faire au sein du caucus et qu'ensuite les élus doivent se rallier. 

Selon lui, un député qui veut être dissident sur un sujet doit se demander s'il est dans le bon parti. 

La semaine dernière, M. Legault a soutenu que la ligne de parti était essentielle dans une formation politique.

Une ancienne députée caquiste, Émilie Foster, a fait une sortie, affirmant que les députés d'arrière-ban sont «écrasés» et réduits au «silence complet» par la ligne de parti.

La Presse Canadienne