Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Les syndiqués d'Airbus à Mirabel ont rejeté une troisième offre patronale

durée 13h13
21 avril 2024
La Presse Canadienne, 2024
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Une troisième offre patronale a été rejetée dimanche par les syndiqués d’Airbus Canada à Mirabel, dans les Laurentides.

L'entente de principe présentée aux membres de la section locale concernée de l'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA), affiliée à la FTQ, a été rejetée dans une plus petite proportion que les deux dernières. 

Cette fois-ci, 68,15% des travailleurs de Mirabel, représentés par la section locale 712 de l'AIMTA ont voté contre l'offre. Près de 75 % des travailleurs et travailleuses étaient présents à l'assemblée, soit un peu moins de 1000 syndiqués. 

Dans les deux derniers mois, ceux-ci ont décliné dans une proportion de plus de 99% deux autres offres patronales pour le renouvellement de leur convention collective, qui est arrivée à échéance en décembre. 

Plusieurs aspects de l’offre patronale étaient encore insatisfaisants selon les travailleurs: les augmentations de salaire, la sécurité d'emploi et l'impartition, ainsi que les horaires de travail.

«Avec cette entente de principe, on croyait avoir répondu aux attentes des membres, mais ce n’est pas le cas», a déclaré Éric Rancourt, porte-parole syndical à la table de négociations et représentant de l’AIMTA Canada pour le Québec par voie de communiqué. «Nous allons rapidement communiquer avec l’employeur afin de discuter de la suite des choses.» 

Selon le syndicat des machinistes, la troisième offre proposait un contrat de cinq ans comprenant des augmentations salariales de 8%, 3%, 3%, 4% et 4% par année qui auraient été appliquées rétroactivement à partir du 2 décembre 2023.

Les syndiqués d’Airbus à Mirabel travaillent sur les avions A220. Airbus Canada souhaite rentabiliser le programme de ces appareils, anciennement la C Series de Bombardier, d’ici 2026.

La Presse Canadienne