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Les Premières Nations tiennent à la reconnaissance de leur autonomie en santé

durée 17h16
23 mai 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

MONTRÉAL — À la toute dernière journée de consultations particulières sur la réforme du réseau de la santé proposée par le ministre Christian Dubé, des représentants des Premières Nations ont réclamé que leur autonomie soit reconnue explicitement dans la loi.

Le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, la directrice générale de la CSSSPNQL, Marjolaine Sioui, l'analyste-conseil des politiques, Michel Deschênes, et le Dr Stanley Vollant se sont adressés aux élus.

Dans son mémoire déposé aux parlementaires, la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL) soumet 11 recommandations visant à bonifier le projet de loi 15. 

On demande d'abord à ce que «les établissements de santé et de services sociaux sous l’autorité des conseils de bande soient reconnus» dans la loi comme étant autonomes et partenaires du réseau de santé. Du même coup, on insiste sur la nécessité de respecter «le principe d’une gouvernance autonome par les Premières Nations».

De plus, les représentants autochtones proposent la création d'un comité national des Premières Nations qui aurait un rôle consultatif auprès du ministre de la Santé et de son collègue des Services sociaux. Ce comité participerait à l'élaboration de programmes, de plans d'action ou de modifications législatives ou réglementaires.

Le CSSSPNQL souhaite aussi que l'on enchâsse dans la future «Loi visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace», les principes de sécurisation culturelle établis par les Premières Nations.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Ugo Giguère, La Presse Canadienne