Les jeunes caquistes veulent parler d'économie pendant leur congrès à Lévis

LÉVIS — Une centaine de jeunes caquistes sont réunis samedi à Lévis à l'occasion d'un congrès ayant pour thème «Ça va brasser».

En plus d'élire un nouvel exécutif, ils doivent discuter d'économie, d'allègement bureaucratique, de démocratie syndicale et de stages à l'étranger.

Samedi matin, le ministre de l'Éducation et député de Lévis, Bernard Drainville, a qualifié la relève de la Coalition avenir Québec (CAQ) de «bougie d'allumage».

Il l'a félicitée d'avoir pris le «leadership» sur la question des impacts des écrans chez les jeunes, et d'avoir contribué à mettre sur pied une commission spéciale transpartisane.

Celle-ci a formulé, la semaine dernière, pas moins de 56 recommandations; le gouvernement Legault a franchi un premier pas en décrétant l'interdiction des cellulaires partout dans l'école dès septembre.

M. Drainville a également félicité les jeunes caquistes de donner un «bon coup de pied dans le nid de guêpes» avec leurs propositions qui seront débattues samedi.

Il a dit estimer qu'il était essentiel de remettre en question le rôle des syndicats et l'utilisation qu'ils font des cotisations de leurs membres.

Comme il l'avait déjà fait à l'Assemblée nationale, M. Drainville s'est attaqué à la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qu'il accuse d'être un mouvement politique.

Il reproche notamment à la FAE d'utiliser les cotisations de ses membres pour contester la Loi 21 sur l'interdiction du port de signes religieux chez certains employés de l'État.

Dans son discours, la présidente-sortante des jeunes caquistes, Aurélie Diep, a repris l'entièreté des arguments du ministre Drainville.

Caroline Plante, La Presse Canadienne