Le syndicat accuse la STM de mener une «campagne de peur» pour justifier l'arbitrage

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Par La Presse Canadienne, 2025
Alors que la quatrième grève des syndiqués de l'entretien de la STM en est à sa deuxième journée, le syndicat reproche à la société de transport de mener une «campagne de peur» ciblant les usagers, afin de justifier sa future demande d'arbitrage.
Au cours d'une conférence de presse, vendredi, le président du syndicat, Bruno Jeannotte, a soutenu que la Société de transport de Montréal cherchait à propager un «vent de panique» avec ses statistiques portant sur le nombre d'autobus manquants, au fur et à mesure que la grève d'une durée d'un mois se poursuivra.
La veille, la STM avait fait savoir que 255 autobus devraient être manquants, lors de la semaine du 4 janvier, et même 265 pour la semaine du 11 janvier, lorsque la grève prendra fin.
La STM avait aussi indiqué que ces autobus manquants s'ajouteraient au personnel manquant, à cause des vacances du temps des Fêtes, ce qui diminuerait le passage des autobus et affecterait les usagers.
Le président du syndicat soutient que la STM cherche ainsi à justifier son éventuelle demande d'arbitrage au ministre du Travail, afin de régler le dossier à la place des parties.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne