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Le rôle de la GRC remis en question après 150 ans d'existence

durée 09h49
22 mai 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

OTTAWA — La Gendarmerie royale du Canada (GRC) s'apprête à célébrer ses 150 ans, mais non sans se questionner sur son orientation future.

Le débat sur certains aspects du mandat de la police fédérale a pris de l'ampleur à la suite d'un certain nombre de crises très médiatisées, notamment les blocages de certains postes frontaliers et du centre-ville d'Ottawa en 2022.

La GRC a également fait l'objet d'appels au changement ces dernières années en raison du harcèlement et de l'intimidation dont ses membres ont été victimes, de la colère du public face aux brutalités policières et au racisme, et des lacunes dans sa réponse à la fusillade de masse de 2020 en Nouvelle-Écosse.

Aujourd'hui, certains experts se demandent si la police montée ne devrait pas se retirer des petites communautés du Canada pour se concentrer pleinement sur les grands dossiers fédéraux tels que la cybercriminalité, la fraude et le trafic d'êtres humains.

Certains, comme Michael Boudreau, professeur de criminologie à l'Université St. Thomas, estiment qu'il est temps que la GRC se retire de la police contractuelle et se consacre aux enquêtes nationales.

D'autres affirment que la solution n'est pas de réduire la portée de la mission de la GRC, mais de trouver des moyens de mieux faire les choses.

Les origines de la GRC remontent au 23 mai 1873, avec l'approbation de la loi portant sur la création de la Police à cheval du Nord-Ouest.

Elle a absorbé la Police fédérale du Dominion en 1920 et offre aujourd'hui des services de police sous contrat dans toutes les provinces et territoires, à l'exception du Québec et de l'Ontario.

La Presse Canadienne