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Le front commun laisse planer la menace: «s'il faut aller là, il y en aura une grève»

durée 12h57
13 mai 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

SHERBROOKE, Qc — Mécontent du progrès des négociations, le front commun des syndicats du secteur public laisse planer la menace de grève.

Environ 1000 syndiqués manifestaient samedi devant le centre de foires de Sherbrooke, où la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault tenait son congrès.

Les leaders syndicaux ont déploré que les négociations avancent seulement sur les enjeux que le gouvernement veut régler, mais pas sur les enjeux que les travailleurs veulent régler.

En entrevue avec La Presse Canadienne, le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras, a indiqué que le mouvement de mobilisation était en train de se préparer dans tous les syndicats du front commun.

Ainsi, à l’automne, si les négociations n’avancent pas assez vite, les syndicats consulteront leurs membres et s’il le faut, ils déclencheront la grève.  

Les conventions collectives des 600 000 employés de l’État sont arrivées à échéance le 31 mars dernier.

Québec a jusqu’ici offert des augmentations salariales de 9 % sur cinq ans, plus un montant forfaitaire de 1000 $ et une somme équivalant à 2,5 % réservée à des «priorités gouvernementales». Québec affirme donc présenter une offre allant jusqu’à 13 % sur cinq ans.

Le front commun réclame de son côté 100 $ par semaine d’augmentation ou l’indice des prix à la consommation (IPC) plus 2 % pour la première année des contrats de travail, selon la formule la plus avantageuse pour les travailleurs, puis l’IPC plus 3 % pour la deuxième année et l’IPC plus 4 % pour la troisième année.

Patrice Bergeron, La Presse Canadienne