Le duo derrière les casquettes «Le Canada n’est pas à vendre» partage ses conseils

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Par La Presse Canadienne, 2025
OTTAWA — Les créateurs de la casquette «Le Canada n’est pas à vendre» affirment vouloir partager leur expérience en matière de fabrication et de vente de produits locaux avec d’autres entreprises qui souhaitent se lancer dans l’aventure du «fabriqué au Canada».
Liam Mooney explique que c’est le désir d’unir les Canadiens et de riposter aux propos annexionnistes du président américain Donald Trump qui l’a poussé, lui et sa partenaire Emma Cochrane, à confectionner la casquette portée par le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, en janvier dernier.
Le couple, établi à Ottawa, a passé une grande partie de l’année 2025 à se familiariser avec le paysage manufacturier canadien afin de répondre à la demande pour ces casquettes. M. Mooney affirme qu’ils ont beaucoup appris sur la difficulté de fabriquer des vêtements et d’autres produits au Canada.
M. Mooney explique qu’ils envisagent désormais d’agir en tant que consultants et de partager ces enseignements avec d’autres fabricants nationaux qui tentent de fabriquer et de vendre leurs produits au Canada.
M. Mooney souligne que la réduction des coûts et le raccourcissement des cycles de fabrication au pays seront essentiels si le Canada veut renforcer sa capacité industrielle et cesser de dépendre autant des États-Unis et de la Chine.
Il ajoute que la demande pour les vêtements «Le Canada n’est pas à vendre» est restée stable tout au long de l’année et que l’entreprise prévoit de lancer de nouveaux produits liés à des événements tels que la Coupe du monde et les Jeux olympiques de 2026.
Craig Lord, La Presse Canadienne