Le Canada et l'Inde s'accordent sur une feuille de route commerciale commune

La ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, a annoncé avoir rencontré lundi le premier ministre indien, Narendra Modi, alors que les deux pays s'efforcent de renforcer leurs liens après deux ans de tensions diplomatiques.

Mme Anand a publié sur les réseaux sociaux une photo la montrant assise en face de M. Modi lors de sa visite officielle de trois jours en Inde.

Elle explique que cet entretien avec le premier ministre indien vise à poursuivre sur la lancée du début de l'été, où M. Modi est venu en visite au Canada pour le sommet du G7 et a rencontré avec le premier ministre Mark Carney.

Peu après, la ministre Anand a également publié une déclaration commune avec son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, proposant une feuille de route pour un partenariat commercial renforcé entre les deux pays.

Les deux gouvernements indiquent que les premières initiatives en matière de coopération commerciale comprennent la reprise du forum des PDG Canada-Inde au début de l'année prochaine, qui réunirait des chefs d'entreprise pour discuter d'investissements axés sur des secteurs prioritaires, tels que les technologies propres, les infrastructures, l'agroalimentaire et l'innovation numérique.

Parmi les autres initiatives précoces figurent des partenariats visant à élargir l'accès à l'intelligence artificielle, le rétablissement des discussions ministérielles sur la collaboration énergétique et le renforcement de la coopération bilatérale en matière d'action climatique.

«Les ministres ont reconnu que, dans le contexte actuel d’incertitude économique mondiale et de tensions géopolitiques croissantes, il est essentiel que les relations bilatérales entre le Canada et l’Inde soient solides et résilientes», ont soutenu les deux ministres dans leur déclaration commune.

«La relance de ce partenariat permettra non seulement de créer des occasions de coopération économique renforcée, mais aussi d’atténuer les vulnérabilités découlant de l’évolution des alliances mondiales, de garantir des chaînes d’approvisionnement plus fiables et d’accroître la stabilité stratégique dans un environnement international de plus en plus complexe.»

La Presse Canadienne