Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le Canada a progressé grâce aux gouvernements libéraux, dit Chrétien

durée 19h17
5 mai 2023
La Presse Canadienne, 2023
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2023

OTTAWA — L'ancien premier ministre du Canada et ex-chef libéral Jean Chrétien a attribué le progressisme canadien et la saine gestion des finances publiques aux gouvernements libéraux, lançant au passage quelques flèches au chef conservateur Pierre Poilievre.

M. Chrétien, qui a dirigé le pays de 1993 à 2003, remportant trois mandats majoritaires, a décrit le Canada de 1963, alors qu'il a été élu pour la première fois au Parlement canadien. Ce pays n'avait pas de système national de santé, pas deux langues officielles, pas de charte des droits et libertés, la constitution était une loi britannique et il n'y avait même pas d'unifolié, le drapeau national.

«Ces choses ne se sont pas produites par accident. Elles ne sont pas tombées du ciel. Elles se sont produites grâce aux gouvernements libéraux», a-t-il déclaré vendredi dans un discours lors de la deuxième journée du congrès national du Parti libéral du Canada, à Ottawa.

Au fil des ans, les libéraux ont rendu le pays «plus juste, plus prospère, plus bienveillant, plus tolérant et plus diversifié», a-t-il insisté.

M. Chrétien, qui n'avait rien perdu de sa fougue malgré ses 89 ans, s'en est vigoureusement pris au nouveau chef conservateur.

«Poilievre est tellement négatif, tellement à droite que (l'ancien chef conservateur, Stephen) Harper a l’air raisonnable! Si ça continue comme ça, il va demander à devenir membre du Parti libéral», a-t-il blagué.

Il avait aussi une réplique à l'idée maintes fois répétée par M. Poilievre voulant que «tout est brisé» au pays. «Non, M. Poilievre, le Canada n'est pas brisé. Le Canada est toujours le meilleur et vive le Canada!», a-t-il déclaré sous de chaleureux applaudissements.

Au cours de leur congrès de trois jours, les libéraux assisteront vendredi soir à une discussion entre l'ex-secrétaire d'État et première femme à se présenter comme candidate d'un grand parti à la présidence des États-Unis, Hillary Clinton, et la ministre des Finances, Chrystia Freeland.

Mme Clinton a d'abord accédé à la notoriété nationale pendant les mandats présidentiels de son mari, Bill Clinton, dans les années 1990, avant de lancer sa propre carrière politique en tant que sénatrice de New York.

La politicienne a été la 67e secrétaire d'État américaine pendant le premier mandat du président Barack Obama avant de remporter l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2016, qu'elle a perdue face à Donald Trump.

- Avec des informations d'Émilie Bergeron

Michel Saba, La Presse Canadienne