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La police d'Halifax enquête sur deux crimes haineux et demande l'aide du public

durée 13h42
15 mai 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2023

HALIFAX — La police d'Halifax enquête sur deux cas où des drapeaux de la fierté auraient été arrachés par des jeunes sur une propriété privée.

La police régionale d'Halifax a déclaré que le premier crime haineux avait été signalé le 7 mai vers 19 h 30 dans la région de Spryfield, où deux préadolescents auraient arraché un drapeau de la fierté devant une maison.

Dans l'après-midi du 5 avril, la police avait été appelée, cette fois à l'extrémité nord d'Halifax où quatre jeunes auraient détruit un drapeau de la fierté qui était affiché dans une cour. Les suspects ont été décrits comme des garçons âgés de 10 à 12 ans.

«Ils pourraient être plus âgés, mais c'est la meilleure description que nous ayons pu obtenir», a indiqué le policier John MacLeod en entrevue. 

Dans les deux cas, la police dit croire que la haine a été un facteur de motivation dans la destruction des drapeaux qui représentent la communauté LGBTQ.

Des membres de l'unité des crimes haineux de la police régionale d'Halifax demandent l'aide du public alors que l'enquête se poursuit.

Le 5 mai, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) d'Halifax a signalé que trois jeunes étaient motivés par la haine lorsqu'ils ont brûlé un drapeau de la fierté devant leur école à la fin avril. Deux des jeunes ont été accusés de méfait, tandis que le troisième a été accusé de méfait et de complicité.

La GRC affirme que des policiers ont été dépêchés le 21 avril à l'école secondaire Bay View, à Upper Tantallon, en Nouvelle-Écosse, où on leur a dit qu'un jeune, aidé de deux autres, avait pris un drapeau de la fierté à l'intérieur de l'école et l'avait brûlé à l'extérieur. Les enquêteurs disent que l'incident a été capté sur vidéo par l'un des jeunes.

«Il n'y a aucune information à ce stade suggérant que l'un des trois cas soit lié», a déclaré M. MacLeod.

«Nous reconnaissons que [ces actes] sont nocifs pour les membres de notre communauté [...] Nous voulons faire savoir à la communauté qu'elle doit nous contacter si elle affronte des incidents comme celui-ci [...] ,mais je n'ai pas de statistiques spécifiques sur ces types d'incident.»

La Presse Canadienne