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La gestion des cartes de crédit des représentations à l'étranger rapatriée dès juin

durée 15h30
9 mai 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

QUÉBEC — La ministre des Relations internationales, Martine Biron, passe de la parole aux actes. Dès le mois prochain, la gestion des cartes de crédit des représentations à l'étranger sera rapatriée à Québec.

Sa sous-ministre adjointe, services à la gestion, au réseau et à la performance, Karine Savoie, a fait parvenir une communication officielle aux chefs de poste du Québec à l'étranger en fin de journée jeudi.

Elle y écrit: «La gestion des cartes de crédit sera dorénavant centralisée à Québec. (...) Cette gestion des paiements (Visa et Mastercard) se fera directement par la Direction de la coordination administrative-Réseau, et ce, pour l'ensemble des représentations.»

Mme Biron a été plongée dans l'embarras cette semaine lorsqu'on a appris que les représentations du Québec aux États-Unis avaient cumulé l'an dernier près de 11 000 $ en frais de retard sur leurs cartes de crédit.

À la délégation de Chicago, les frais d'intérêt ont atteint 6602 $, a révélé le député libéral André Albert Morin lors de l'étude des crédits budgétaires du ministère des Relations internationales, mercredi.

Encore récemment, en février, la délégation de New York payait 977 $ en frais de retard.

«Les Québécois n’ont pas à payer ces frais-là», s'est indigné M. Morin. «Vous avez raison, M. le député de l'Acadie. Les fonds publics, c’est important (...) qu'ils soient bien dépensés», lui a répondu la ministre.

Jeudi matin, Mme Biron s'est présentée devant les journalistes furieuse. «C'est inacceptable!», a-t-elle déclaré.

«Il y a des millions de Québécois qui paient leurs cartes de crédit. Alors, je ne comprends pas pourquoi les chefs de poste ne sont pas capables. (...) Il n'y a rien de plus simple que de payer sa carte de crédit», a-t-elle pesté.

La ministre s'est même dite prête à retirer les cartes de crédit aux représentations du Québec à l'étranger.

«Je me dis que si c'est si compliqué que ça, ils vont payer avec leur carte de crédit personnelle, puis ils se feront rembourser leurs frais, puis ils paieront les intérêts», a-t-elle lancé.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

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