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La députée Marie-Louise Tardif se retire temporairement du caucus de la CAQ

durée 14h25
7 mars 2023
La Presse Canadienne, 2023
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2023

QUÉBEC — La députée Marie-Louise Tardif se retire du caucus de la Coalition avenir Québec, le temps que la lumière soit faite sur certaines allégations la concernant.

C'est le cabinet du whip en chef du gouvernement, Éric Lefebvre, qui en a fait l'annonce par communiqué, mardi après-midi, après une rencontre avec Mme Tardif.

Celle-ci affirme dans le communiqué qu'elle a choisi de se retirer temporairement du caucus «pour éviter d'être une distraction pour mes collègues».

«Je tiens à rassurer les citoyens de ma circonscription que mon équipe et moi restons au travail pour faire avancer les dossiers. Celles et ceux qui me connaissent savent à quel point j’ai à cœur mon travail et l’intérêt des gens de notre région», a-t-elle déclaré.

La députée de Laviolette–Saint-Maurice fait l'objet d'une enquête policière après avoir présumément menacé et intimidé une ancienne employée.

La Sûreté du Québec a confirmé jeudi que sa division des crimes majeurs avait ouvert une enquête à la suite d'un incident survenu au palais de justice de Trois-Rivières.

Selon le quotidien Le Nouvelliste, Mme Tardif était en cour parce que son ancien directeur de bureau de comté lui réclame 15 000 $ à la suite de son congédiement qu'il juge injustifié.

La députée aurait notamment lancé à une autre ex-employée venue témoigner dans cette affaire qu'elle allait «embarquer sur (s)on cas». Mme Tardif n'a pas été arrêtée et aucune accusation n'a été portée contre elle. 

Marie-Louise Tardif a été facilement réélue dans Laviolette—Saint-Maurice le 3 octobre dernier.

Elle avait été critique de la CAQ lors de la campagne électorale, affirmant que pour les simples députés, le parti pouvait être «assez restrictif et contrôlant».

Ancienne présidente du parc de l'île Melville, à Shawinigan, Mme Tardif avait quitté ses fonctions en 2018, mais elle était restée membre de la direction du parc et recevait toujours un salaire.

Elle avait dû renoncer aux fonctions rémunérées qu'elle exerçait en parallèle de son rôle d'élue, après qu'une demande d'enquête eut été formulée auprès de la Commissaire à l'éthique et à la déontologie.

De plus, des meubles appartenant à l'Assemblée nationale avaient été transférés à l'organisation gérant les activités de ce parc. Mme Tardif s'était engagée à remettre les meubles.

Marie-Louise Tardif agissait depuis novembre comme adjointe parlementaire à la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l'Action communautaire.

Caroline Plante, La Presse Canadienne