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La défense amorce sa preuve au procès des organisateurs du «convoi de la liberté»

durée 12h56
27 novembre 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2023

OTTAWA — Les avocats qui représentent Chris Barber et Tamara Lich, deux organisateurs du «convoi de la liberté», ont commencé lundi à présenter leur preuve en défense devant un tribunal d’Ottawa.

Me Eric Granger, qui défend Mme Lich, a plaidé en matinée qu’il n’existe aucune preuve directe qui lie sa cliente aux activités illégales qui se sont déroulées au centre-ville de la capitale fédérale durant la manifestation.

Chris Barber et Tamara Lich sont accusés notamment de méfait et d'intimidation pour leur rôle dans la manifestation d’envergure contre les mesures sanitaires liées à la COVID-19 qui a paralysé le secteur de la colline du Parlement pendant quelques semaines à l’hiver 2022.

La Couronne a conclu sa preuve lundi dernier au terme de plusieurs semaines de témoignages sur les impacts négatifs de la manifestation. Les procureurs ont tenté de démontrer que les deux co-accusés ont exercé une influence sur la conduite des manifestants.

Lundi, Me Granger a soulevé qu’aucun des témoins de la Couronne n’a affirmé avoir eu des communications directes avec Mme Lich.

Pendant la présentation de leur preuve, les procureurs ont aussi fait jouer plusieurs heures de vidéos publiées sur les réseaux sociaux par Mme Lich et M. Barber. Ces vidéos ont été publiées entre le moment où la manifestation était organisée jusqu’à l’arrestation de ses organisateurs.

Dans ces vidéos, les deux organisateurs étaient identifiés comme étant des meneurs du mouvement du «convoi de la liberté» et relayaient des messages aux manifestants.

De son côté, le camp de M. Barber a présenté une vidéo dans laquelle leur client demandait aux manifestants de demeurer pacifiques, tout en respectant les policiers et les résidents d’Ottawa.

Mardi dernier, la défense a déposé une motion pour soutenir que Mme Lich et M. Barber ne devraient pas être considérés comme des co-accusés, puisque les gestes qu’ils ont posés ne sont pas criminels.

La juge Heather Perkins-McVey a déjà prévenu qu’il est possible qu’elle ne tranche pas cette question dès cette semaine.

Liam Fox, La Presse Canadienne