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La C.-B. met sur pause son projet de loi sur les méfaits en ligne

durée 16h07
23 avril 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

VICTORIA — Le gouvernement de la Colombie-Britannique met sur pause son projet de loi sur les méfaits en ligne après avoir conclu un accord avec certaines des plus grandes plateformes de médias sociaux pour «se réunir de bonne foi» afin d'accroître la sécurité des personnes sur le web.

Le premier ministre David Eby affirme que la proposition législative demeure, et que son gouvernement peut la relancer si nécessaire.

Le premier ministre a fait savoir dans une déclaration commune avec des représentants des entreprises Meta, TikTok, X et Snap qu'ils formeraient un groupe de travail sur la sécurité en ligne où ils discuteraient de «mesures concrètes» pour protéger les gens contre les méfaits en ligne.

M. Eby affirme que les entreprises de médias sociaux ont «accepté de travailler en collaboration» avec la province pour prévenir les méfaits. Meta s'engagera également à travailler avec les responsables de la gestion des urgences de la Colombie-Britannique pour aider à diffuser efficacement les informations officielles lors de catastrophes naturelles et d'autres événements.

L'annonce pour mettre sur pause le projet de loi constitue un virage majeur pour le gouvernement, après que M. Eby a déclaré en mars que les entreprises de médias sociaux faisaient partie des «malfaiteurs» qui devraient payer les coûts liés à la santé causés par leurs plateformes.

À ce moment-là, M. Eby comparait les méfaits des médias sociaux à ceux causés par le tabac et les opioïdes, soulignant que la législation proposée était identique aux lois précédentes qui permettent à la province de poursuivre les entreprises qui vendent ces produits.

M. Eby a rappelé qu'un des événements clés qui avait motivé le dépôt du projet de loi était le décès de Carson Cleland, un garçon de 12 ans à Prince George, en Colombie-Britannique, qui s'est suicidé en octobre dernier après avoir été victime de sextorsion en ligne, une forme de chantage sexuel.

Le premier ministre affirme que le fait de réunir les entreprises de médias sociaux autour de la table pour discuter peut permettre d'atteindre le même objectif, soit protéger les jeunes contre les méfaits en ligne.

«Notre engagement envers chaque parent est que nous ferons tout notre possible pour assurer la sécurité de leurs familles en ligne et dans nos communautés», a déclaré le premier ministre dans son communiqué.

La Presse Canadienne