L'industrie veut plus de services de dédouanement dans les ports, notamment à Québec


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Par La Presse Canadienne, 2025
MONTRÉAL — La Chambre de commerce maritime (CCM) exhorte Ottawa à autoriser l'entrée de conteneurs internationaux dans les plus petits ports, comme celui de Québec, en élargissant les services de dédouanement sur les quais.
L'organisme commercial affirme que l'ajout d'installations douanières à six ports du réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent améliorerait l'efficacité du transport maritime, réduirait la congestion des camions et diminuerait la dépendance envers les États-Unis.
Actuellement, seuls cinq ports au pays disposent d'agents de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour examiner une partie des millions de conteneurs maritimes internationaux qui arrivent par bateau.
Maguessa Morel-Laforce, directeur des relations gouvernementales et avec les parties prenantes à la CCM, affirme qu'une étude commandée par la Chambre de commerce a révélé que de fournir à la demi-douzaine de ports intérieurs des services de traitement douanier permettrait de réduire les goulots d'étranglement au port de Montréal et de générer des revenus d'affaires de 132 millions $.
Cette initiative visant à accroître la capacité de l'ASFC fait suite à une demande similaire formulée le mois dernier par des villes situées le long des Grands Lacs et du Saint-Laurent, dont les maires ont fait valoir que le Canada subissait des pertes de revenus et d'emplois en raison de la présence de ports américains dotés de services douaniers le long de cette voie maritime.
Le premier ministre Mark Carney a déclaré le mois dernier vouloir accélérer l'agrandissement du port de Montréal, l'un des cinq grands projets d'infrastructure approuvés par le gouvernement fédéral. Aucun autre port ne figure sur la liste pour le moment.
Christopher Reynolds, La Presse Canadienne