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L'entente sur le télétravail au fédéral «clairement pas assez» pour le SFPQ au Québec

durée 15h04
2 mai 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

MONTRÉAL — Les deux principaux syndicats de fonctionnaires au Québec regardent avec intérêt l'entente sur le télétravail qui vient d'être conclue avec le gouvernement fédéral. Mais l'un d'entre eux refuse le principe du cas par cas qui a été négocié et dit vouloir «éviter le favoritisme» que cela pourrait entraîner.

Le télétravail est l'une des principales revendications du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) dans le cadre de la négociation de leurs conventions collectives respectives avec Québec.

L'Alliance de la fonction publique du Canada a négocié une lettre d'entente qui stipule que les gestionnaires devront évaluer les demandes de télétravail individuellement, et non par groupe, et y répondre par écrit.

«Ils ont eu des avancées intéressantes. Mais pour nous, ce n'est clairement pas assez loin. Ils ont fait quelques pas intéressants par rapport à ce qu'eux avaient, mais par rapport à ce que nous on souhaite, il faut aller beaucoup plus loin», a évalué Christian Daigle, président général du SFPQ.

Mais au Syndicat des professionnels, on veut plutôt de la «flexibilité». «Ce qu'on dénonce principalement depuis deux ans, c'est la rigidité de la politique-cadre du Conseil du trésor qui s'applique à nos professionnels: restez deux jours par semaine au bureau pour tout le monde, on fait du tapis mur à mur», a déploré Guillaume Bouvrette, président du SPGQ.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne