Ingérence étrangère: le Comité sur la sécurité nationale ne peut pas en dire plus


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Par The Canadian Press, 2024
OTTAWA — Le président du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement affirme qu'il «ne peut rien ajouter de plus» à la récente conclusion selon laquelle certains députés ont «sciemment» aidé les efforts d'États étrangers à s'ingérer dans la politique canadienne.
Ces députés ne sont pas identifiés dans le rapport.
Le député libéral David McGuinty affirme que le Comité est allé aussi loin que possible dans son rapport pour souligner les allégations.
La vice-première ministre, Chrystia Freeland, a déclaré cette semaine qu'il appartenait aux corps policiers de décider si des députés avaient enfreint la loi.
Les conclusions du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement ont alimenté les conversations sur la colline à Ottawa, alors que le Parlement étudie un projet de loi visant à mieux protéger les institutions démocratiques contre l'ingérence étrangère.
Le rapport du Comité indique que les États étrangers se livrent à une ingérence étrangère sophistiquée et omniprésente, ciblant spécifiquement les processus démocratiques du Canada avant, pendant et après les élections.
Le rapport précise que la Chine et l'Inde sont les acteurs étrangers les plus actifs, et que ces activités constituent une menace importante à la sécurité nationale et à l'intégrité globale de la démocratie canadienne.
La Presse Canadienne