Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Grève à la STM: le service est réduit à compter de dimanche jusqu’au 28 novembre

durée 11h16
2 novembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2025

Les usagers du transport en commun à Montréal ne sont pas au bout de leur peine.

Au lendemain d’une journée où le réseau a été complètement paralysé, le service est réduit dimanche et le sera jusqu’au 28 novembre.

Samedi, les 4500 chauffeurs d’autobus et opérateurs de métro de la Société de transport de Montréal (STM) ont débrayé pour la première fois depuis 1987, mais pour une journée seulement. Ils menacent cependant de faire de nouveau la grève les 15 et 16 novembre si aucune avancée n'est faite à la table des négociations.

Les chauffeurs et les opérateurs de métro ont repris le collier dimanche, mais les 2400 employés d'entretien ont poursuivi leur arrêt de travail amorcé vendredi dernier, ce qui fait en sorte que le service sera réduit jusqu’au 28 novembre.

Les services essentiels prévoient des plages horaires de 6 h 15 à 9 h 15 pour les autobus, puis de 15 h à 18 h et de 23 h 15 à 1 h 15.

Pour le métro, les services essentiels sont fournis de 6 h 30 à 9 h 30, puis de 14 h 45 à 17 h 45 et de 23 h à l’heure de fermeture.

La médiation a été mise sur pause avec le syndicat de l'entretien de la STM après une rencontre, vendredi avant-midi, qui n'a pas permis de progrès substantiels.

Au cours d’une conférence de presse vendredi, la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, a dit espérer faire suffisamment d’avancées pour écourter les 28 jours de grève.

«Soyons clairs: personne ne veut d'une grève aussi longue. On fait tout en notre pouvoir pour qu'elle puisse cesser le plus rapidement possible.»

Le syndicat de la Fédération des employés des services publics, affiliée à la CSN, en est à sa troisième grève. Il avait débrayé une première fois durant neuf jours, du 9 au 17 juin, puis une deuxième fois durant 14 jours, du 21 septembre au 5 octobre.

La sous-traitance et les salaires sont les principaux points en litige.

La STM, prise dans une situation financière «sans précédent», affirme avoir besoin de plus de flexibilité, en plus de devoir réduire ses coûts.

Le syndicat argue que le recours à la sous-traitance n'est qu'une économie à court terme et que les entreprises sous-traitantes finissent par hausser leurs honoraires ou leurs prix.

---

- avec des informations de Lia Lévesque.

La Presse Canadienne

app-store-badge google-play-badge