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Exaspéré, Drainville demande aux centres de services scolaires d'être plus imputables

durée 12h01
2 mai 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

QUÉBEC — Il est temps de changer la «culture» des centres de services scolaires, afin que ceux-ci soient plus imputables, estime Bernard Drainville, qui présentera un nouveau projet de loi sur la gouvernance scolaire. 

Le ministre de l'Éducation faisait face à un barrage de questions de la part des députés de l'opposition, mardi, lors de l'étude des crédits budgétaires de son ministère.

Semblant exaspéré par les questions pointues de sa vis-à-vis libérale, Marwah Rizqy, dans le dossier des frais facturés aux parents, M. Drainville a exhorté les directeurs généraux des centres de services scolaires à «prendre la parole».

Mme Rizqy donnait l'exemple d'un parent surpris de devoir payer plus de 1000 $ par année pour que son enfant ait notamment accès au transport scolaire et au service de dîneurs à l'école publique. 

Un «coup de massue» et un «choc tarifaire» pour les familles déjà aux prises avec une inflation galopante, a-t-elle illustré.

Le ministre Drainville a répondu que les parents qui étaient insatisfaits des montants facturés devaient se tourner vers leurs centres de services scolaires et demander une révision de la grille tarifaire.

Il faut savoir imputer la responsabilité au bon décideur, a-t-il rouspété. 

«C'est comme si, dès qu'il y a un problème à quelque part dans une école (...) au Québec, il faudrait que ce soit toujours le ministre qui ultimement doive répondre de tout, en tout temps, sur tout ce qui se passe. Il va falloir changer la culture», a-t-il déclaré.

Le péquiste Pascal Bérubé a rappelé que les centres de services scolaires étaient une «création de la CAQ». 

En effet, en février 2020, le gouvernement Legault adoptait sous bâillon le projet de loi 40 remplaçant les commissions scolaires par des centres de services.

Depuis, il est «très critique sur sa propre création», a souligné M. Bérubé. «Qu'est-ce qu'on a gagné?» a-t-il demandé.

Caroline Plante, La Presse Canadienne