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Énoncé économique: les partis d'opposition unanimement déçus

durée 17h53
3 novembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

OTTAWA — Les partis d'opposition n'ont pas tardé à critiquer le gouvernement Trudeau pour sa mise à jour économique dès le dépôt de celle-ci, jeudi.

Le chef conservateur Pierre Poilievre juge que les libéraux emploient une «stratégie inflationniste».

«Les conservateurs seront debout pour les Canadiens, pour leur chèque de paie, pour leurs maisons, pour leurs économies», a-t-il lancé en Chambre.

Il n'a pas manqué de mentionner que ses troupes allaient voter contre l'adoption de l'énoncé.

«Nous allons hériter de ce désordre, nous tous», a-t-il dit en se retournant vers ses députés alors que le règlement des Communs exige de s'adresser à la présidence. «Nous allons devoir corriger le problème. Nous avons beaucoup de boulot à venir, n'est-ce pas? (...) Le plus tôt cela arrive, le mieux c'est.»

Le Nouveau Parti démocratique (NPD), partenaire du gouvernement Trudeau en vertu d'une entente, ne s'est pas plus réjoui de la mise à jour économique.

Il a affirmé que le premier ministre a «tourné le dos» aux Canadiens qui luttent contre l'augmentation du coût de la vie, qu'il qualifie de «Séraphinflation».

Les néo-démocrates doivent malgré tout voter en faveur de la mise à jour pour respecter l'accord avec les libéraux. Les trois principales mesures sur lesquelles le Parlement a planché récemment - les soins dentaires, l'aide au loyer et le crédit pour TPS - «étaient nos idées et nous avons forcé le gouvernement à les adopter», a plaidé M. Singh.

Le Bloc québécois n'a pas trouvé «grand chose» pour aider la population à affronter l'inflation. «C'est du réchauffé, (...) il n'y a rien de nouveau dans l'énoncé», a dit son porte-parole en matière de Finances, Gabriel Ste-Marie.

Advenant une récession, il veut éviter à tout prix qu'Ottawa ramène «une PCU 2.0» et a été déçu de voir qu'il n'y ait «pas une ligne» sur la modernisation de l'assurance-emploi ou une augmentation de la pension de la sécurité de la vieillesse pour aider «les aînés qui en arrachent».

La Presse Canadienne