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Deux organismes chinois de la région de Montréal poursuivent la GRC en diffamation

durée 17h36
6 mars 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Deux organismes chinois de la région de Montréal et leur directrice intentent une poursuite en diffamation contre la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour avoir prétendu qu'ils avaient hébergé des «postes de police» clandestins du gouvernement chinois.

Le Service à la famille chinoise du Grand Montréal, le Centre Sino Québec de la Rive-Sud, à Brossard, et Xixi Li, directrice générale des deux organismes, affirment que la GRC a agi de manière inappropriée lorsqu'elle a révélé publiquement que ces groupes faisaient l'objet d'une enquête policière.

Selon un document judiciaire déposé au tribunal, les deux organismes affirment que la police fédérale n'a pas mené d'enquête adéquate avant de les accuser publiquement d'être liés à l'ingérence étrangère — une allégation qu'ils nient.

Les organismes réclament plus de 4,9 millions $ en dommages et intérêts. Ils soutiennent que les allégations de la GRC leur ont coûté 3,2 millions $, y compris une perte de financement gouvernemental.

La GRC a confirmé en 2023 qu'elle menait une enquête à la suite d'allégations selon lesquelles des responsables du gouvernement chinois exploiteraient des «postes de police» clandestins à partir des installations de ces deux organismes.

Des agents de la GRC avaient déclaré à l'époque que ces «postes de police chinois» étaient utilisés pour faire pression sur des membres de la communauté chinoise au Canada, parfois en menaçant leurs amis ou parents en Chine.

La Presse Canadienne