Des jeunes Canadiens veulent s'extirper de la culture du pourboire


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Par La Presse Canadienne, 2025
EDMONTON — Des jeunes Canadiens se disent prêts à renoncer à donner des pourboires à cause de l'augmentation du coût de la vie.
Ren Alva, un étudiant d'Edmonton, raconte avoir été surpris lorsqu'on lui a réclamé un pourboire dans une ferme de cueillette de bleuets.
Plusieurs jeunes signalent que la culture des pourboires s'implante dans de plus en plus de milieux, des cliniques de physiothérapie aux bars à vin.
Âgé de 24 ans, Jacob Burris, qui vit au Nouveau-Brunswick, mentionne que les pourboires qu'il verse dans un restaurant sont fondés sur la qualité du service reçu.
Aditi Roy, une étudiante de Toronto, donne souvent des pourboires, mais elle souligne que ceux qui ne le font pas pourraient se sentir coupables.
Elle souhaite que le Canada adopte le modèle en cours en Europe et en Asie où le pourboire est inclus dans la facture. Une hausse du salaire minimum pourrait également contribuer à amenuiser une baisse des pourboires.
Un récent sondage en ligne de la société H & R Block indiquait qu'une majorité des quelque 2000 répondants pensaient que la culture des pourboires était en train de déraper, mais ils se sentaient obligés d'en laisser un.
Aaron Sousa, La Presse Canadienne